Un proche du chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, l’une des principales cibles de la contestation contre la classe dirigeante, a été contraint hier, sous la pression de contestataires, de quitter un café dans lequel il se trouvait à Jal el-Dib, dans le Metn.
Selon des images circulant sur les réseaux sociaux et des sites internet d’informations locales, les protestataires ont adressé au vice-président du CPL chargé des affaires de la jeunesse, Mansour Fadel, des slogans hostiles au parti aouniste, auquel ils font porter la responsabilité des multiples crises que traverse le pays. Après que des insultes ont été échangées et que de brefs échauffourées ont éclaté, M. Fadel a fini par quitter le café Lina’s.
Les médias proches du courant aouniste estiment qu’il s’agit de « fauteurs de troubles partisans agissant au nom de la révolution », dans une allusion claire aux Forces libanaises, après des tensions qui avaient éclaté lundi soir au passage d’un convoi des FL devant le siège du CPL à Mirna Chalouhi.
Les activistes mènent régulièrement ce genre d’actions coup de poing depuis le déclenchement de ce mouvement le 17 octobre dernier.
commentaires (1)
Mansour Fadel a été attaqué au moment où il prenait seul son café . un acte prémédité qui ne vise que le CPL .L'événement est récurrent et bien pré -planifié . C'est à se demander pourquoi les contestataires n'honorent ils pas de leur presence ceux qui ont mis à sec les fonds publics depuis trente ans ?
Hitti arlette
18 h 05, le 19 septembre 2020