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Nos Lecteurs ont la Parole

Contre toute attente...

Un pays anéanti, ruiné, endetté, accablé, meurtri, un « chant » d’une guerre qui n’a jamais été la nôtre, un ciel gris qui enlace une mer bleue, des cris de peine qui résonnent avec les chants des oiseaux, une laideur qui contraste avec une grande beauté, un désespoir qui cherche en vain une lueur d’espoir… Mon pays, tu as beaucoup trop subi, mon peuple, tu as longtemps accepté de subir.

Mon Liban à moi ne subira plus, mon beau pays ne se penchera plus, il survivra, il renaîtra de ses cendres sous la mélodie dansante du chant du phénix immortel… Mon Liban à moi ne se soumettra plus aux tragédies accablantes et insouciantes, il ne voudra plus d’une misère infligée… Mon Liban à moi sera dorénavant autonome, responsable, ambitieux, honnête, courageux et généreux, il renaîtra de sa jeunesse flamboyante et pleine d’ambitions, cette jeunesse qui éblouit les peuples du monde par son intelligence et ses capacités. Vous savez… Europe n’est autre qu’une princesse phénicienne, l’alphabet n’est autre que l’héritage de nos Phéniciens… Nos ancêtres étaient des battants, nous n’allons jamais cesser de l’être, la résilience coule dans nos veines, la joie de vivre est notre pain quotidien.

Peuple libanais relevez-vous, séchez vos larmes, que la mort et la destruction soient notre sonnette d’alarme, que la peine soit notre pédestre, que l’amour nous unisse et qu’il en fasse ses miracles.

Il est temps… oui il est grand temps de prendre enfin les choses en main, de construire et de reconstruire, d’aspirer à des jours meilleurs mais aussi de planifier ces jours, d’être pour une fois adultes et autonomes… Oui libres et autonomes parce que pour être libre, il faut être responsable. Assumons nos responsabilités civiles, aspirons au bien collectif, cultivons l’esprit de la communauté et de la citoyenneté. Mais surtout, arrêtons de compter sur les autres, arrêtons ce chaos, cette colère destructrice, et canalisons cette énergie, sublimons nos misères, soyons maîtres de nos décisions.

Parce que la vie continue ; et n’est-il pas plus beau de l’entamer enfin avec dignité ?


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Un pays anéanti, ruiné, endetté, accablé, meurtri, un « chant » d’une guerre qui n’a jamais été la nôtre, un ciel gris qui enlace une mer bleue, des cris de peine qui résonnent avec les chants des oiseaux, une laideur qui contraste avec une grande beauté, un désespoir qui cherche en vain une lueur d’espoir… Mon pays, tu as beaucoup trop subi, mon peuple, tu as...

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