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Société - Nouvel incendie dans le port de Beyrouth

"J'ai survécu la première fois, ce n'est pas pour mourir maintenant"

Tous les employés ont quitté la zone à la suite de l'incendie, raconte Afif Hajj Hassan, employé au port et qui avait survécu à la double explosion du 4 août. 

Afif Hajj Hassan quittant le port de Beyrouth après la double explosion du 4 août. Photo AFP

Afif Hajj Hassan, employé au port de Beyrouth, qui avait survécu à la catastrophe du 4 août, était à nouveau à son poste ce jeudi, lorsqu'un énorme incendie s'est déclaré dans un entrepôt de la zone franche portuaire. Il raconte brièvement à L'Orient-Le Jour ce qu'il se passe sur place et ses impressions, plus d'un mois après la double explosion dévastatrice. 

"Tout le monde a arrêté de travailler dans le port, toutes les opérations sont à l'arrêt complet", raconte M. Hajj Hassan, dans un message enregistré. Les employés ont tous quitté les lieux et les autorités ont fait fermer tous les accès à la zone, ajoute-t-il, le souffle court. "J'ai survécu la première fois, ce n'est pas pour mourir maintenant", lance-t-il. 

Pour mémoire

« Ça y est, Beyrouth n’existe plus »


Le 4 août, Afif Hajj Hassan s'était retrouvé aux premières loges de la déflagration, qui a fait au moins 192 morts, plus de 6.500 blessés et détruit des quartiers entiers de la capitale libanaise. De l'aveu même des autorités, l'explosion avait été provoquée par 2.750 tonnes de nitrate d'ammonium stockées depuis plus de six ans "sans mesures de précaution" dans un entrepôt du port. 

L'incendie de ce jeudi dans le port s'est déclaré dans un entrepôt renfermant des pneus et de l'huile, selon des informations confirmées par les autorités portuaires et l'armée libanaise. La vue des flammes et de la massive colonne de fumée noire s'élevant au-dessus de Beyrouth a provoqué une panique générale dans la ville.

Afif Hajj Hassan, employé au port de Beyrouth, qui avait survécu à la catastrophe du 4 août, était à nouveau à son poste ce jeudi, lorsqu'un énorme incendie s'est déclaré dans un entrepôt de la zone franche portuaire. Il raconte brièvement à L'Orient-Le Jour ce qu'il se passe sur place et ses impressions, plus d'un mois après la double explosion dévastatrice. "Tout le monde a...

commentaires (4)

C'est quand même étrange un nouvel incendie. Détournement d'attention?? On peut franchement tout imaginer...

Sybille S. Hneine

19 h 18, le 10 septembre 2020

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Commentaires (4)

  • C'est quand même étrange un nouvel incendie. Détournement d'attention?? On peut franchement tout imaginer...

    Sybille S. Hneine

    19 h 18, le 10 septembre 2020

  • Petite coquille 3eme ligne du 1er paragraphe

    Elkhazen maud

    16 h 31, le 10 septembre 2020

  • C’est plus que suspect ces colmatages à coups de scies électriques à proximité de denrées hautement blâmables qui provoquent des incendies au port. Que veulent ils cacher derrière les écrans de fumée? Pourquoi des ouvriers lambdas sont envoyés sur des cites sensibles pour procéder aux soit disant réparations? N’ont ils pas appris de la 1ère catastrophe qu’il faut vérifier le contenu des hangars avant de mettre le feu aux poudres? C’est quoi la prochaine étape? Et surtout où aurait lieu la prochaine catastrophe?

    Sissi zayyat

    15 h 50, le 10 septembre 2020

  • MAIS QUI SONT LES CRETINS QUI CONTINUENT A METTRE DES PNEUS A COTE DE L'HUILE OU DE MATIERES INFLAMMABLES? ET CA TOUCHE DES MILLIERS DE DOLLARS PAR MOIS POUR CELA

    LA VERITE

    15 h 21, le 10 septembre 2020

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