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Société - Gemmayzé

Les secours se sont arrêtés : plus d’espoir de retrouver un survivant dans les décombres

« Malheureusement, après avoir passé au peigne fin plus de 95 % du bâtiment, nous pouvons affirmer que nous n’avons aucun signe de vie », a annoncé, samedi soir, un sauveteur chilien.

Les secours se sont arrêtés : plus d’espoir de retrouver un survivant dans les décombres

« Après avoir passé au peigne fin plus de 95 % du bâtiment, nous pouvons affirmer aujourd’hui que nous n’avons détecté aucun signe de vie », a déclaré le chef de l’équipe de secouristes chiliens, Francisco Lermanda.

Aucun survivant ou corps n’a été retrouvé à l’issue des recherches effectuées jusqu’à l’aube hier, sur « plus de 95 % » des ruines d’un immeuble de Gemmayzé, où une équipe de secouristes chiliens avait détecté mercredi soir des pulsations cardiaques sous les décombres du bâtiment grâce à un chien renifleur, Flash, et à des scanners thermiques.

« Nous avons fait tout ce qui était techniquement possible. Malheureusement, après avoir passé au peigne fin plus de 95 % du bâtiment, nous pouvons affirmer aujourd’hui que nous n’avons aucun signe de vie », a déclaré le chef de l’équipe de secouristes chiliens, Francisco Lermanda, lors d’une conférence de presse, samedi soir, ajoutant néanmoins que « le travail doit continuer pour sécuriser les lieux ». « Aujourd’hui, nous avons mené notre dernière opération sur les lieux, en creusant un tunnel vers le bas vers une dernière zone. Deux secouristes se sont introduits samedi dans un passage menant à la dernière poche d’air où aurait pu se trouver une victime, mais n’y ont trouvé personne », a poursuivi le secouriste chilien qui a remercié la Défense civile et l’association Live Love Beirut pour leur contribution à ces opérations. Il a précisé que les signes de vie détectés provenaient des souffles d’autres sauveteurs déjà à l’intérieur du bâtiment. « Nous ne nous arrêtons jamais même avec un seul pour cent d’espoir (de trouver un corps, NDLR) », a ajouté Francisco Lermanda.

C’est ainsi qu’a pris fin une opération qui a tenu le Liban en haleine pendant quatre jours, et entretenu chez eux l’espoir fou de retrouver un survivant, peut-être un enfant, près de quatre semaines après la tragédie.

« Après avoir balayé le 1er étage, le 2e étage, le 3e étage et l’escalier, nous n’avons trouvé aucun corps », a déclaré l’ingénieur Riad al-Assaad, qui supervisait les opérations, expliquant que les opérations devraient s’achever à l’aube. « La question est désormais de savoir ce que l’État compte faire de ce bâtiment qui menace de s’écrouler totalement, car il constitue un véritable danger », a-t-il ajouté.

Kassem Khater, secouriste de la Défense civile, avait confié dans la matinée à l’AFP que les opérations se déroulaient dans les ruines de la cage d’escalier de l’immeuble. « Nous n’allons pas quitter le site avant d’avoir fini les recherches sous les décombres, même si l’immeuble menace de s’effondrer », avait-il assuré.

Mais quelques heures plus tard, Riad al-Assaad expliquait que plusieurs couches de débris avaient été évacuées. En vain. « Nous avons atteint la cage d’escalier et il n’y a rien », a-t-il déploré. « Le chien nous a donné de l’espoir mais cela a aussi mis en évidence les défaillances de tout le système. Cet immeuble aurait dû être déblayé il y a plusieurs semaines. »

Aucun survivant ou corps n’a été retrouvé à l’issue des recherches effectuées jusqu’à l’aube hier, sur « plus de 95 % » des ruines d’un immeuble de Gemmayzé, où une équipe de secouristes chiliens avait détecté mercredi soir des pulsations cardiaques sous les décombres du bâtiment grâce à un chien renifleur, Flash, et à des scanners...

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