
Des militaires libanais participant aux opérations de déblayages à Beyrouth, le 12 août 2020, huit jours après la double explosion dans le port de la capitale. Photo AFP
L'armée libanaise a annoncé samedi avoir démantelé une cellule terroriste du groupe Etat islamique qui préparait des attaques au Liban, une annonce qui fait suite à une série d'incidents sécuritaires et d'arrestations, notamment sur fond de terrorisme.
"La direction du renseignement militaire a réussi à arrêter les membres d'une cellule terroriste liée à l'organisation terroriste Daech (acronyme arabe du groupe Etat islamique) qui planifiait de mener des opérations sur le territoire libanais", peut-on lire dans un communiqué de la troupe. L'armée ne précise pas la date des arrestations ni le type d’actes que comptait mener la cellule en question. "Les arrestations des membres de cette cellule ont eu lieu au Liban-Nord et dans la Békaa, à différentes dates, et il s'est avéré qu'ils avaient reçu des formations militaires et avaient stocké des armes et des munitions de guerre qui ont été saisies. Ils ont également commis plusieurs cambriolages afin de financer les activités de cette cellule", explique l'armée.
"Les interrogatoires ont permis d'apprendre que l'émir de cette cellule est le terroriste en cavale Khaled el-Tellaoui dont le véhicule a été utilisé par les responsables du crime de Kaftoun, le 21 août", ajoute l'armée, en référence au meurtre de trois habitants de ce village situé dans le Koura, et qui a suscité de nombreuses réactions notamment au sein de la classe politique, les victimes étant toutes affiliées au Parti syrien national social (PSNS). L'un des quatre assassins présumés recherchés a été arrêté, alors que le sort d'un second demeure inconnu après une perquisition au Liban-Nord, le 24 août, durant laquelle il aurait réussi à s'échapper.
Fin août, les Forces de sécurité intérieure avaient arrêté dans le quartier de Gemmayzé, à Beyrouth, un jihadiste syrien, membre présumé de l'EI, qui préparait des attaques contre l'armée et la police libanaises dans ce secteur dévasté par la double explosion au port de Beyrouth le 4 août.
Les libanais qui se haissent et se disputent ne font pas attention au danger du déferlement des troupes de Daech qui s'infiltrent à travers nos frontières Nord et sont acceuillies par les cellules jihadistes à Tripoli . Ces égorgeurs Daech armés jusqu'aux dents fuient la Syrie où ils sont en déroute mais trouvent refuge chez leurs confrères libanais qui commencent à être financés par plus d'un pays étranger . Ils finissent par constituer une vraie bombe à retardenebt contre l'armée libanaise et le Hezb .
02 h 30, le 27 septembre 2020