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Société - Décès

Lady Cochrane, disparition d’une icône

Lady Cochrane, disparition d’une icône

Lady Yvonne Sursock Cochrane. Photo d'archives OLJ

C’est l’une des gardiennes du patrimoine beyrouthin qui vient de s’éteindre des suites de blessures subies lors de l’explosion du 4 août à Beyrouth. Lady Yvonne Cochrane, l’une des figures emblématiques de la capitale depuis les années 60, disparaît alors même que la ville qu’elle a tant aimée reste meurtrie par le terrible événement qui l’a dévastée. Née le 18 mai 1922, Yvonne Sursock, plus connue sous le nom de Lady Cochrane, était la fille unique d’Alfred Bey Sursock et de Dona Maria Theresa Serra di Cassano. Elle a épousé Sir Desmond Cochrane en 1946. Militante de la première heure en faveur du patrimoine, elle a fondé en 1960 l’Association pour la protection des sites et anciennes demeures (Apsad) avec d’autres militants tel Assem Salam, et elle en a été la présidente de 1960 à 2002. Elle a également présidé le musée Sursock de 1960 à 1966. Sa maison du XIXe siècle, ayant subi de graves dommages lors de l’explosion, est l’un des joyaux architecturaux de la ville, renfermant d’innombrables objets d’art.

C’est l’une des gardiennes du patrimoine beyrouthin qui vient de s’éteindre des suites de blessures subies lors de l’explosion du 4 août à Beyrouth. Lady Yvonne Cochrane, l’une des figures emblématiques de la capitale depuis les années 60, disparaît alors même que la ville qu’elle a tant aimée reste meurtrie par le terrible événement qui l’a dévastée. Née le 18 mai...
commentaires (4)

Une "lady" dans tous les sens du terme il semble. Tragique disparition pour ses proches bien sûr et pour le pays.

Sybille S. Hneine

20 h 07, le 31 août 2020

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Commentaires (4)

  • Une "lady" dans tous les sens du terme il semble. Tragique disparition pour ses proches bien sûr et pour le pays.

    Sybille S. Hneine

    20 h 07, le 31 août 2020

  • Un autre sourire qui va manquer à ce Pays meurtrit....que Dieu lui offre le paradis qu'elle a passé une vie à essayer de réaliser chez nous...

    Wlek Sanferlou

    19 h 14, le 31 août 2020

  • Les Grecs orthodoxes qui ont fait de Beyrouth un bijou et depuis plus de deux siècles méritent-ils de mourir ainsi ? Tfeh .

    Antoine Sabbagha

    18 h 20, le 31 août 2020

  • Ont été meurtri des gens vivant paisiblement dans leurs foyers, et à leur travail. Sans oublier les innocents dans leurs voitures ou dans la rue. Le bilan continue de s'alourdir. Beyrouth meurtrie comme elle ne l'a jamais été auparavant.

    Esber

    17 h 54, le 31 août 2020

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