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Société - Liban

Les places réservées aux patients atteints du Covid-19 sont très limitées, met en garde Abou Charaf

"Les citoyens sont les premiers et derniers responsables de leur état de santé", exhorte le président de l'Ordre des médecins de Beyrouth. 

Les places réservées aux patients atteints du Covid-19 sont très limitées, met en garde Abou Charaf

Une membre du personnel soignant de l'hôpital Saint Georges de Beyrouth, dévasté par les explosions du port, dans un couloir de l'établissement, le 13 août 2020. Photo d'illustration AFP / PATRICK BAZ

Le président de l'Ordre des médecins de Beyrouth, Charaf Abou Charaf, a exhorté les Libanais, "premiers et derniers responsables de leur propre santé", à respecter les mesures de prévention contre le coronavirus alors que le pays connaît une recrudescence de contamination et que "les places dans les unités réservées au Covid-19 sont très limitées". 

"Il est plus que nécessaire de respecter les mesures de prévention mises en place pour lutter contre la pandémie, après la réouverture des établissements touristiques", a souligné le médecin dans un communiqué. Il a assuré que tout "mépris" de ces mesures risqueraient d'avoir des "conséquences désastreuses". 

Vendredi, le ministère de l'Intérieur avait levé un reconfinement qui avait été initialement prévu jusqu'au 7 septembre, suite à des pressions exercées par le secteur privé.

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M. Abou Charaf a rappelé que la décision de reconfiner le pays, après les nombres record de contaminations quotidiennes enregistrées depuis plus de quinze jours, avait été prise "sur base de recommandations de l'Organisation mondiale de la Santé, de l'Ordre des médecins et de plusieurs organisations concernées". "Il est vrai que la situation socio-économique est déplorable mais la santé des citoyens doit rester une priorité et les capacités de traitement sont limitées dans le secteur hospitalier", a souligné M. Abou Charaf. "Tout le monde sait que les lits réservés aux patients souffrant du coronavirus dans les hôpitaux sont très restreints et que les hôpitaux de campagne ne sont pas équipés pour soigner les patients atteints du Covid-19", a-t-il précisé. 

Plusieurs pays, notamment l'Italie, la Russie et l'Iran ont installé des hôpitaux de campagne à Beyrouth et dans sa périphérie, depuis la double explosion du 4 août dans le port. Ils sont toutefois principalement consacrés aux opérations et soins généraux. De nombreux établissements hospitaliers de la capitale ont été partiellement détruits par le souffle de l'explosion, alors que les soins de santé souffraient déjà des répercussions de la pire crise économique et financière de l'histoire moderne du Liban. 

"Les citoyens sont les premiers et derniers responsables de leur état de santé et ils doivent coopérer avec le secteur sanitaire", a lancé le Dr Abou Charaf. 

Vendredi, le Liban avait dépassé la barre des 15.000 cas déclarés depuis l'apparition de la pandémie dans le pays en février. Sur un total de 15.613 contaminations, 148 patients sont décédés. Par ailleurs, 297 personnes sont encore hospitalisées, dont 90 en soins intensifs.

Le président de l'Ordre des médecins de Beyrouth, Charaf Abou Charaf, a exhorté les Libanais, "premiers et derniers responsables de leur propre santé", à respecter les mesures de prévention contre le coronavirus alors que le pays connaît une recrudescence de contamination et que "les places dans les unités réservées au Covid-19 sont très limitées". "Il est plus que nécessaire de...

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CEUX QUI ONT ABOLI LE CONFINEMENT SONT DES CRIMINELS.

LA LIBRE EXPRESSION

14 h 47, le 29 août 2020

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  • CEUX QUI ONT ABOLI LE CONFINEMENT SONT DES CRIMINELS.

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 47, le 29 août 2020

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