L’Association des industriels libanais a qualifié vendredi d'illégales les circulaires de la Banque du Liban publiées la veille, estimant qu'elles "portent un coup aux industries et à leur capacité de production" alors que le secteur souffre de la crise économique que traverse le Liban.
"Ces dispositions vont à l'encontre des lois sur les obligations, les contrats et le Code de la monnaie. De telles dispositions constituent un coup dur pour ce qui reste des capacités de production de l'ensemble des secteurs économiques", peut-on lire dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion de l'association présidée par Fady Gemayel.
L'AIL met en cause la circulaire n° 568, qui permet aux clients des banques libanaises de payer ou solder, à certaines conditions, les mensualités des prêts en devises qu’elles ont contractées en livres libanaises à la parité officielle, et la circulaire n° 154 qui appelle les banques locales à demander à leurs clients qui ont transféré plus de 500 000 dollars à l’étranger depuis le 1er juillet 2017 pour les convaincre de rapatrier au moins 15 % de ces montants dans un compte bloqué pendant cinq ans.
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