
Les cercueils des pompiers Charbel Hitti, Nagib Hitti et Charbel Karam, portés par leurs collègues, lors d'une procession à la caserne de la Quarantaine. Photo ANI
Un dernier hommage a été rendu lundi à trois pompiers d'une même famille, parmi les dix tués dans la double explosion du port de Beyrouth à la caserne de la Quarantaine où ils étaient basés, avant qu'ils ne soient inhumés dans leur village natal de Kartaba, dans le Kesrouan.
Après être entrés dans l'enceinte de la caserne lors d'une procession solennelle, les cercueils des trois soldats du feu ont été portés à bout de bras par leurs collègues et leurs proches en larmes, alors que résonnaient les sirènes des camions. Les dépouilles mortelles ont ensuite été transportées en convoi vers le Nord, pour les funérailles.
Les corps de Charbel Hitti et de Nagib Hitti avaient été retrouvées vendredi et celle de Charbel Karam au cours du week-end dernier. Ils avaient été identifiées au moyen de tests ADN, plus de dix jours après les explosions du 4 août. Ces trois hommes faisaient partie d'une même unité de pompiers envoyée sur les lieux des explosions, peu avant la déflagration, afin d'y éteindre l'incendie qui s'était déclaré dans le hangar 12, où étaient stockées depuis 2014 et sans précaution 2.750 tonnes de nitrate d'ammonium ayant provoqué le souffle qui a ravagé Beyrouth. Les proches de ces pompiers ont accusé à plusieurs reprises les autorités de les avoir envoyés éteindre l'incendie du port alors qu'elles étaient au courant de la présence des produits chimiques et en connaissaient les risques.
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