Le conseiller de la Maison Blanche Jared Kushner a estimé jeudi qu'il y avait de "fortes chances", après l'accord de normalisation des relations trouvé entre les Emirats arabes unis et Israël, que d'autres pays arabes en fasse de même dans les prochains mois avec l'Etat hébreu.
"Je pense qu'il y a de fortes chances", a répondu le gendre du président Donald Trump à des journalistes qui lui demandaient si un nouvel accord de ce genre pouvait être finalisé d'ici l'élection présidentielle américaine du 3 novembre. Négocié par les Etats-Unis, l'accord entre Israël et les Emirats permettra selon lui de "briser la glace entre ces deux pays". "Nous espérons à partir d'aujourd'hui voir d'autres pays commencer à en faire de même", a-t-il ajouté.
M. Kushner, artisan du plan de paix américain pour le Proche-Orient présenté en janvier, a qualifié de "relativement prévisible" la réaction de l'Autorité palestinienne, qui a dénoncé l'accord Israël/Emirats, évoquant une "trahison". Avec cet accord, les Emirats arabes unis deviendront le troisième pays arabe seulement à entretenir des liens diplomatiques avec Israël, après l'Egypte et la Jordanie.
Le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, Robert O'Brien, a lui aussi laissé entendre que d'autres pays arabes étaient "sur les rangs" pour venir grossir la liste.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le prince héritier d'Abou Dhabi cheikh Mohammed ben Zayed Al-Nahyane, ou un autre souverain émirati, sont invités à la Maison Blanche pour une "cérémonie officielle de signature" de l'accord, a souligné M. O'Brien. Ce dernier a par ailleurs avancé que Donald Trump mériterait d'être nommé pour le prix Nobel de la paix. "Cela prendra du temps dans ce contexte, mais cela ne me surprendrait pas si le président finissait par être nommé pour un prix Nobel", a dit son conseiller.
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