Le président de l’Union des syndicats du transport public, Bassam Tleiss, a annoncé hier matin la levée des sit-in organisés depuis la veille devant les centres d’inspection mécanique sur l’ensemble du territoire, après que le Premier ministre Hassane Diab se soit engagé un peu plus tôt à ce que le dossier de la mécanique soit prochainement examiné en Conseil des ministres. L’Union exige notamment que le contrôle mécanique soit confié à l’État et non plus à des sociétés privées.
Le ministre de l’Intérieur, Mohammad Fahmi, avait lui annoncé mercredi avoir transmis au Conseil des ministres un projet de loi exemptant l’ensemble des véhicules des frais de mécanique annuels pour les années 2020 et 2021 et des amendes attenantes. Ce projet devra être discuté par le gouvernement avant d’être transmis au Parlement et soumis au vote, a précisé le ministre sur son compte Twitter.
Les quatre centres d’inspection mécanique du pays (Hadat, Saïda, Zahlé et Zghorta) étaient gérés depuis 2002 par la société FAL dont le contrat a expiré en juillet 2016, mais qui est restée en place au-delà de cette date. Le résultat du dernier appel d’offres organisé pour remettre ce marché public en jeu a été annulé en 2018 par le Conseil d’État. Il avait été remporté fin juillet 2016 par la joint-venture Autospect/SGS/Securitest/Autosécurité, mais était sans cesse contesté depuis le lancement de la procédure en 2015.