
Un taxi libanais. Photo d'archives OLJ
Les tarifs des trajets en transports en commun au Liban ont été augmentés mercredi, afin de faire face à l'inflation galopante dans le pays, qui traverse la pire crise économique et financière de son histoire. Une majoration de 50 % des prix a été appliquée, a annoncé le président du syndicat des transports, Bassam Tleiss, lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre des Transports et des Travaux publics, Michel Najjar.
Dans ce cadre, les trajets en service (taxi partagé) coûteront désormais 3.000 livres libanaises, tandis que les trajets en minibus qui coûtaient 1.000 livres (notamment sur les différents circuits à l'intérieur de Beyrouth) coûteront 1.500 livres.
Le syndicaliste a souligné que ces nouveaux tarifs avaient été pensés "afin de parvenir à un équilibre entre les intérêts des citoyens et ceux des chauffeurs". Ces derniers ont subi de plein fouet les répercussions du confinement et des mesures de prévention imposés pour faire face à la pandémie de coronavirus.
De son côté, M. Najjar a affirmé que le secteur des transports était "crucial" et constituait "un lien entre tous les Libanais". Il a annoncé qu'il s'assurerait par ailleurs qu'un plan complet concernant ce secteur serait discuté en Conseil des ministres, "afin de régler les problèmes" de cette activité. Il a encore appelé le ministère de l'Economie à effectuer un suivi des tarifs en vigueur pour les pièces de rechange nécessaires pour les véhicules et celui de l'Intérieur à sévir contre les chauffeurs travaillant sans licence.
Le Liban vit la pire crise économique de son histoire, marquée par une dépréciation inédite de sa monnaie, une explosion de l'inflation et des restrictions bancaires draconiennes sur les retraits et les transferts à l'étranger.
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Le Liban vit la pire crise économique de son histoire, marquée par une dépréciation inédite de sa monnaie, une explosion de l'inflation et des restrictions bancaires draconiennes sur les retraits et les transferts à l'étranger. RIEN QUE CA ?
youssef barada
18 h 54, le 15 juillet 2020