Suite aux insultes discontinues du PSNS à la mémoire de cheikh Bachir Gemayel et autres menaces envers sa famille, je voudrais faire un bref rappel d’un événement resté dans ma mémoire de jeunesse. Après la tentative de coup d’État du PPS à l’aube du premier jour de l’année 1962, tentative d’ailleurs avortée durant la matinée, tous les membres de ce parti, et sans exception, ont été appréhendés et emmenés à la Cité sportive où ils devaient subir des punitions parfois dures.
Condamnés pour plusieurs années, personne n’est intervenu en leur faveur, même leurs alliés, pour alléger leur condamnation. Sauf le bon cheikh Pierre Gemayel, attendri et touché par la souffrance morale des membres de leurs familles qui avaient accouru chez le leader des Kataëb pour solliciter son aide en raison de ses bons rapports avec le président Fouad Chéhab.
De mes yeux, j’ai été témoin de la libération de celui qui avait occupé, manu militari, le ministère des PTT à Riad el-Solh. Sa mère remerciait à haute voix cheikh Pierre.
Beaucoup ont été graciés par lui. Il est le père du martyr Bachir qui est insulté sans cesse dans sa mémoire. Le père d’Amine Gemayel que vous menacez injustement. Le grand-père de la petite Maya, morte dans un attentat à la voiture piégée, etc. Le grand-père du jeune Pierre, assassiné lui aussi.
Pourquoi ranimer le feu qui couve sous la monde ?
Pourquoi ne pas réaliser la « paix des braves » dont le Liban a tant besoin ?
Simple rappel au PSNS : le président Bachir Gemayel clamait haut et fort qu’il n’était soumis aux desiderata de personne, ni d’Israël, ni de la Syrie, ni de qui que ce soit.
Pour lui, seul comptait un Liban souverain, libre et indépendant dans ses 10 452 km2.
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