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Nos Lecteurs ont la Parole

Gris comme la montagne

Une couleur terne comme le sable du désert semble envahir la montagne de mon pays vert.

Un aspect blême et flétri paraît conquérir cette cime des grands-pères fiers.

L’odeur des feuilles mortes et d’une terre pourrie ne cesse de grandir à l’arôme frais et pur de l’atmosphère pour couvrir son air par force à l’étouffer clair.

Désormais, le gris remplace le vert.

Autrefois figurant sur sa bannière, pour devenir le symbole flottant du plus haut de son sommet.

Et la terre des ancêtres s’avère déserte, dénudée sans ses couleurs et sa chère identité.

À l’instar d’une image ternie, certes par l’abandon, sans valeur et sans nom, tristement altérée.

Un don malheureusement négligé.

Quelle pitié !

Et avec l’éclat, s’en vont aussi la gloire et le grand État !

Pour ne laisser qu’un tas de défaites et tant de débats.

Et la montagne disparaît, et ne restent que poussières et dégâts,

Pour anéantir le dernier de ses bois.

Quelle méchanceté !

Une cruauté lâche marque désormais le sol de nos saints qui ont bravement crevé de travail sans relâche.

Ces récentes marques de déshonneur effacent à jamais leurs premières taches de sueur.

À nous le choix de réagir et sauver le restant du terroir, ou agir indifférents au désastre menaçant et arracher aux cèdres du Levant leur chère gloire.

C’est notre terre héritée depuis l’antiquité, et hésiter un instant risque de nous plonger dans de sinistres réflexions ou, pire, dans le désespoir.

Et quel sort,

Si la fatalité noire s’empare de nous dès lors et accapare nos idées sacrées, voire notre foi , sinon pour nous donner la mort.

Soyez sages, alors!


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Une couleur terne comme le sable du désert semble envahir la montagne de mon pays vert.Un aspect blême et flétri paraît conquérir cette cime des grands-pères fiers.L’odeur des feuilles mortes et d’une terre pourrie ne cesse de grandir à l’arôme frais et pur de l’atmosphère pour couvrir son air par force à l’étouffer clair. Désormais, le gris remplace le vert.Autrefois...

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