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Politique - Liban

Nasrallah fait de la loi César une affaire libanaise

La pénurie de dollars est un "complot" américain contre le Liban, affirme le leader du Hezbollah.

Nasrallah fait de la loi César une affaire libanaise

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, lors de son interviention télévisée le 16 juin 2020. Capture d'écran de la chaîne du parti chiite, al-Manar

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a appelé le gouvernement libanais à refuser de se soumettre à la loi César, inspirée par un lanceur d'alerte syrien et promulguée fin 2019 par le président américain Donald Trump, et qui entre en vigueur dès demain, affirmant qu'elle a pour objectif d'"affamer le Liban et la Syrie".

Le "Caesar Act" prévoit notamment le gel de l'aide à la reconstruction et des sanctions contre le pouvoir de Damas ou des entreprises collaborant avec celui-ci, tant que les auteurs d'atrocités n'auront pas été traduits en justice. Il vise aussi des entités russes et iraniennes qui travaillent avec lui. César est le pseudonyme d'un ex-photographe de la police militaire syrienne qui a fait défection en 2013 en emportant 55.000 images illustrant la brutalité et les abus dans les prisons syriennes.

Hassan Nasrallah a aussi souligné que les États-Unis étaient les principaux responsables du "complot" de l'envolée du dollar face à la livre libanaise, qui a déclenché des manifestations tendues ces derniers jours émaillées par des actes de vandalisme et des tensions confessionnelles, dont il se défend de toute responsabilité.

"La Syrie a remporté la guerre (...) sur le plan militaire, sécuritaire et politique. Cette loi destinée à resserrer l'étau autour de Damas est la dernière arme des Américains pour assiéger la Syrie et faire pression sur le pays. Interdiction à quiconque d'avoir affaire (à la Syrie), interdiction d'acheter et de vendre, d'avoir affaire à la Banque centrale, aux banques syriennes et aux institutions étatiques", a-t-il énuméré. "On affame le peuple syrien, on porte atteinte à la livre" syrienne, a-t-il poursuivi. Les alliés de la Syrie, qui se sont tenus à ses côtés, ne l'abandonneront pas dans cette guerre économique, et n'autoriseront pas sa chute, même si eux-mêmes connaissent des circonstances difficiles", a poursuivi Hassan Nasrallah. "Cette loi ne vise pas le régime syrien, mais son peuple", a-t-il dit.

L’édito de Michel TOUMA

L’ombre au tableau

Sur les conséquences de cette loi sur le Liban, le chef du Hezbollah a estimé que "la Syrie constitue le seul corridor terrestre pour le pays du Cèdre, tant sur le plan économique que commercial". "Je demande au gouvernement de ne pas nous soumettre à la loi César qui cherche à affamer le Liban et la Syrie", a-t-il conclu, alors que certaines exportations libanaises transitent par la Syrie, en route pour les marchés arabes.

"Complot contre le Liban"
Le chef du Hezbollah a également évoqué le dossier de l'envolée du dollar face à la livre libanaise. "Tout le monde connaît la loi de l'offre et de la demande. Le problème est dans la faiblesse de l'offre. Des informations confirmés indiquent que les États-Unis interdisent la livraison de dollars au Liban en quantité suffisante, sous prétexte que le Hezbollah achète des dollars pour les transférer en Syrie ou en Iran. J'ai déjà affirmé que cela était faux. L'affaire du dollar est un complot contre le Liban", a déclaré Hassan lors d'une allocution télévisée.

"Oui, certains ont fait sortir des dollars du Liban, mais pas en Syrie ou en Iran. Une banque, bénéficiant de protections politiques, a transféré des millions de dollars du Liban, mais pas en Syrie ni en Iran. De septembre à février, 20 milliards de dollars ont été sortis du Liban, mais pas en Syrie ni en Iran. Le problème est beaucoup plus vaste que l'affaire de quelques changeurs. Ceci est un écran de fumée", a-t-il souligné.

Face à la demande de dollar, Hassan Nasrallah propose d'autres alternatives. "Le peuple libanais ne peut pas continuer à attendre les Américains. Il faut abaisser les besoins du pays en dollars. Ne peut-on pas trouver un pays, comme l'Iran, pour vendre à l’État libanais des hydrocarbures sans avoir à payer en dollars, mais en livres libanaises ? Pour cela, les Libanais doivent d'abord accepter cette possibilité. Peut-on proposer d'échanger avec d'autres pays nos produits sans avoir à utiliser des dollars ?", s'est-il interrogé, affirmant que la Chine était prête à investir au Liban, notamment dans les infrastructures routières.

"Les Américains ne cherchent pas l'intérêt du Liban. Ils suivent leurs propres intérêts, et celui d'Israël. Les Américains ne sanctionnent pas le Hezbollah, mais le peuple libanais", a-t-il lancé, promettant de ne pas laisser le pays "tomber dans la famine".

"On ne doit pas jeter de l'huile sur le feu"
La semaine dernière, la diffusion sur les réseaux sociaux de rumeurs sur la chute de la monnaie nationale face au dollar avait provoqué trois jours de manifestations tendues dans un pays en plein naufrage économique. Ces protestations ont dégénéré en affrontements avec les forces de l'ordre et des actes de vandalisme, notamment à Beyrouth et Tripoli, où les forces de sécurité ont parfois eu recours à des tirs de gaz lacrymogènes voire de balles en caoutchouc, contre des manifestants qui ont lancé des pierres et saccagé banques et commerces. Plusieurs dizaines de blessés ont été rapportés.

Le 6 juin dernier, de très fortes tensions communautaires avaient éclaté entre les jeunes de différents quartiers sunnites et chiites, après des insultes proférées contre Aïcha, la troisième épouse du Prophète, vénérée par les sunnites en marge de manifestations contre le pouvoir.

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"Dès le début de la contestation, j'ai dénoncé ce type de débordements. Ces agissements divisent et éloignent les gens des protestataires. Notre responsabilité à tous est de ne pas permettre que le pays tombe dans le chaos ou dans la discorde", a affirmé le chef du Hezbollah, dénonçant les "armées électroniques" sur les réseaux sociaux et les médias. "On ne doit pas jeter de l'huile sur le feu. Nous ferons tout pour éviter la réinstauration de lignes de démarcation dans le pays", a-t-il ajouté, appelant au calme, à l'apaisement des tensions et à la responsabilité de tous.

"On a accusé le Hezbollah et le mouvement Amal d'être derrière les actes de vandalisme à Beyrouth et Tripoli. Cette insistance à vouloir faire porter aux chiites la responsabilité de ces actes est inacceptable", a estimé Hassan Nasrallah, dénonçant une "campagne orchestrée" et appelant les autorités à faire la lumière sur ces actes, à identifier les responsables et à les sanctionner.

Soutien au gouvernement Diab
Par ailleurs, il a dénoncé les appels à manifester contre les armes du Hezbollah et la 1559. "Nous considérons que cette manifestation était malvenue, notamment pour le mouvement de contestation, d'autant que de nombreux protestataires du 17 octobre sont contre cela. Le vrai problème des Libanais ne sont pas les armes du Hezbollah, mais la situation économique", a dit Hassan Nasrallah.

Sur le plan politique, le chef du parti pro-iranien a balayé l'éventualité d'une démission ou d'un renversement du gouvernement. "Ces rumeurs sont totalement fausses. Ceci n'a jamais été évoqué, ni même envisagé avec nos alliés. L'intérêt du Liban est que ce gouvernement reste en place et qu'il poursuive ses efforts", a-t-il déclaré. Dans ce cadre, il a exprimé son soutien aux "initiatives de rapprochement", comme la rencontre entre les leaders druzes Walid Joumblatt et Talal Arslane, parrainée par le président du Parlement Nabih Berry.
Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a appelé le gouvernement libanais à refuser de se soumettre à la loi César, inspirée par un lanceur d'alerte syrien et promulguée fin 2019 par le président américain Donald Trump, et qui entre en vigueur dès demain, affirmant qu'elle a pour objectif d'"affamer le Liban et la Syrie".Le "Caesar Act" prévoit notamment le gel de...

commentaires (24)

Il a tort de faire d'une affaire monégasque , une affaire libanaise , non mais voyons !

FRIK-A-FRAK

17 h 47, le 17 juin 2020

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Commentaires (24)

  • Il a tort de faire d'une affaire monégasque , une affaire libanaise , non mais voyons !

    FRIK-A-FRAK

    17 h 47, le 17 juin 2020

  • Il m'en bouche un coin le Hassan Nasrallah et son Hezb! Il a toujours eu un ou plusieurs coups d'avance sur les politiciens de la place, et là il est bien retard. Vieillit-il? Il a pas compris que le monde en a marre des gens qui pourrissent, après avoir été copieusement torturé, dans les geôles du pouvoir syrien! Il a pas compris que le cours du dollar fluctue en rapport avec la solidité financière du pays concerné et non par des diktats proférés par des dictateurs. Le cours fixe (Peg) n'est possible que si la Banque Centrale est indépendante du pouvoir politique et s'il en a les moyens financiers. Il a pas compris qu'une Banque Centrale qui aide un état corrompu et des banques privés qui voulaient être plus grosses que le bœuf ne peut remplir ses taches de façon efficace et complète. Il a pas compris qu'un petit pays ne peut fournir à un grand pays tout ce que ce grand pays n'est plus capable d'apporter à son peuple depuis une génération, au moins! Va-t-il enfin comprendre que plus personne ne veut de lui et encore moins des autres politiciens corrompus libanais qui mènent notre barque depuis des lustres ? Va-t-il comprendre que le pays est exsangue et que la seule solution ne peut être qu'un pays réellement démocratique et non pas une sorte de république moyenâgeuse corrompu jusqu'à la moëlle et cléricale. Bref, qu'ils doivent tous partir et rendre les fortunes amassées.

    TrucMuche

    17 h 28, le 17 juin 2020

  • il y a un pays qui est content et se frotte les mains , Israel . Il n'a rien compris c'est le dollar qui gouverne le monde et les USÂ , il veut faire du Liban un paillasson ,ce beau pays que tout le monde était jaloux la Suisse du moyen orient où il est arrivé

    Eleni Caridopoulou

    16 h 46, le 17 juin 2020

  • La pénurie de dollars est un "complot" américain contre le Liban ??? Non, plutôt : la pénurie de dollars est une "mesure coercitive" américaine contre le HB. SCHENKER a prévenu : QUAND ON A BESOIN DU DOLLAR US, ON NE CRACHE PAS DESSUS. Mais il faut croire que ces gens sont sourds et aveugles, comme hypnotisés par leur idéologie et leur besoin de domination, nourri par un complexe d'infériorité qu'ils n'ont toujours pas liquidé.

    Desperados

    16 h 23, le 17 juin 2020

  • -affirmant qu'elle a pour objectif d'"affamer le Liban et la Syrie". non sayyed juste la syrie et tout pays qui aide le regime syrien .. tiens comme vous le faite en mettant le liban dans une osition intenable --Hassan Nasrallah aaussi souligné que les États-Unis étaient les principaux responsables du "complot" de l'envolée du dollar le dollars et la monnaie americaine ils peuvent en faire ce qu'il veulent --ne l'abandonneront pas dans cette guerre économique, et n'autoriseront pas sa chute-- et voila ou se trouve le probleme le vrai .. ca envers et contre tout le liban vous vous etes positionner contre les propres interets libanais --"la Syrie constitue le seul corridor terrestre pour le pays du cèdre, tant sur le plan économique que commercial-- et alors depuis 200la syrie avait refuser de faire passer nos produits vers les pays arabes, on se rapelle tous comment les pays du golf avaient envoyer des bateaux pour contourner la syrie --concernant se tourner vers la chine et l'iran on savait tres bien que c'est la que vous voulez arriver et ce depuis 20 ans ... mais detrompez vous on ne vous laissera pas car si on le fait le liban peut dire adieu a toute forme d'aide et le dollars atteindra 25000

    Bery tus

    15 h 43, le 17 juin 2020

  • -affirmant qu'elle a pour objectif d'"affamer le Liban et la Syrie". non sayyed juste la syrie et tout pays qui aide le regime syrien .. tiens comme vous le faite en mettant le liban dans une osition intenable --Hassan Nasrallah aaussi souligné que les États-Unis étaient les principaux responsables du "complot" de l'envolée du dollar le dollars et la monnaie americaine ils peuvent en faire ce qu'il veulent --ne l'abandonneront pas dans cette guerre économique, et n'autoriseront pas sa chute-- et voila ou se trouve le probleme le vrai .. ca envers et contre tout le liban vous vous etes positionner contre les propres interets libanais --"la Syrie constitue le seul corridor terrestre pour le pays du cèdre, tant sur le plan économique que commercial-- et alors depuis 200la syrie avait refuser de faire passer nos produits vers les pays arabes, on se rapelle tous comment les pays du golf avaient envoyer des bateaux pour contourner la syrie --concernant se tourner vers la chine et l'iran on savait tres bien que c'est la que vous voulez arriver et ce depuis 20 ans ... mais detrompez vous on ne vous laissera pas car si on le fait le liban peut dire adieu a toute forme d'aide et le dollars atteindra 25000

    Bery tus

    15 h 43, le 17 juin 2020

  • On aimerait que Tonton Hassan, expert militaire, en économie, en histoire et en avenir...fasse lui-même une vraie "affaire libanaise"...c'est à dire quelque chose pour tous ceux qui sont dans la misère, dont beaucoup de ses partisans ! Le complot américain, chanson que nous entendons depuis toujours, est pratique pour masquer l'incapacité...ou le manque de volonté du parti divin d'agir pour le bien de ses con-citoyens. Malheureusement, sa volonté est uniquement au service de Téhéran, autre victime du complot américain... Irène Saïd

    Irene Said

    15 h 05, le 17 juin 2020

  • Du moment où un libanais de l'étranger n'arrive pas à faire parvenir à sa famille au Liban des dollars en dollars, cela veut dire que Al-Sayyed a totalement raison. Un complot américain qui détruit notre économie sous l'excuse de ne pas laisser les USD traverser les frontières vers la Syrie. Le projet du gendre de Trump a l'avantage d'être transparent; implantez les palestiniens qui sont présents sur le territoire libanais et vous aurez toute l'aide et les emprunts qu'il vous faut. Au fait, les palestiniens sont là, et la domination politique d'un confession par rapport aux autres est impossible grâce à Taëf. Qu'ils les nationalise et qu'on en finisse.

    Shou fi

    14 h 55, le 17 juin 2020

  • Toutes les déclarations venant du bunker ne concernent pas le Liban. Elles sont destinées à l'Iran, à la Syrie et aujourd'hui il a ajouté la Chine.

    Un Libanais

    14 h 07, le 17 juin 2020

  • Cessons de tergiverser alors. Plus de rapport avec la Syrie et avec les entreprises qui traitent avec elle ou qui l'aident. Le Liban est un pays indépendant.

    Citoyen

    12 h 00, le 17 juin 2020

  • Les garanties de Nasrallah valent tripettes ! ce type a eu tout faux depuis 2010 au moins ! En plus il se met a faire de la macro-économie et de la finance internationale, lui qui avait du mal a comprendre les principes comptables ! Il n'y a rien a espérer de l'Iran et de la Syrie, pays faillis a tous les niveaux ! ce n'est donc pas la peine de continuer a bavasser dessus ! Enfin, si ce gouvernement du Hezbollah devait écouter le Hezbollah et decider de s'opposer a la Loi Cesar, je crois qu'il faudrait faire secession pour espérer continuer a vivre autrement que dans des poubelles !

    Lebinlon

    11 h 44, le 17 juin 2020

  • MIS A PART SES MEMES REFRAINS, 2 POINTS QU'IL A SOULEVE INTERPELLENT: 1- COMPTE NON TENU DES VERITES Y RELATIVES, OUI ASSAD A GAGNÉ CAR SINON QUEL BESOIN DE CETTE LOI "CESAR " ? 2-SI C LES CHIITES DE HEZB ET BERRI DERRIERE LA CASSE A BEYROUTH, CEUX DE TRIPOLI C QUI DERRIERE EUX ? PAS DES CHIITES QD MEME.... PS. BIEN SUR HN SAIT TRES BIEN CE QUI SE PASSE MAIS TIENT A NARGUER LA POPULATION QUI DEJA N'EN SAIT PLUS MAIS....

    Gaby SIOUFI

    11 h 27, le 17 juin 2020

  • "Le vrai problème des Libanais ne sont pas les armes du Hezbollah, mais la situation économique", a dit Hassan Nasrallah." C'est comme qui dirait que le problème dans le monde actuellement ce n'est pas le SARS-COV-2, mais le COVID-19!

    Georges MELKI

    10 h 35, le 17 juin 2020

  • Un discours qui informe les Libanais que la solution et le salut est la soumission au Fakih! Ce que les Palestiniens et le plan Kissinger ont raté dans les années 70 - 80 et ce que le régime Syrien, pendant près d'un siècle a foiré, Hassan Nasrallah le tente aujourd'hui voulant sacrifier le Liban pour la Syrie et l'Iran tout comme le mouvement national avait fait en 1975 pour les Palestiniens. L'Histoire se répète malheureusement. Il prétend que la Syrie a remporté la guerre? Eh bien non, c'est la Russie qui l'a fait, ni la Syrie ni les Iraniens. Doit on lui rappeler qu'avant l'intervention de Poutine ses troupes, les pasdarans et celles du régime avaient pris la tapotée du siècle? Il a la mémoire courte mais pas nous! Il se plein pour la fuite des fonds. Un autre rappel, le Liban est un pays ayant une économie libre et la sortie des fonds est totalement légale. L'actions des banques d'interdire l'usage d'une propriété privée, en l’occurrence l'argent des dépositaires, elle, est illégale. Il s'attend a quoi après avoir lâché ses voyous contre les révolutionnaires? Il garantit que le pays n'aura pas faim.? Mais il a déjà faim! Il a faim de se nourrir! Il a faim de travail! Il a faim de justice! Il a faim de paix! Il a faim d'un système de santé! Il a faim d'un système de retraite! Il a faim de sécurité! Apres le discours d'hier il a, a présent, faim de voir le Hezbollah écrasé!

    Pierre Hadjigeorgiou

    09 h 31, le 17 juin 2020

  • El Chapo a nous ... : )

    Jack Gardner

    09 h 06, le 17 juin 2020

  • La loi César, comme toutes les mesures américaines contre le Hezbollah ou l'Iran ne concernent le Liban que si celui-ci le veut bien. . Qu'il se désolidarise des Etats voyous et leurs milices et, non seulement il ne subira aucune conséquence négative , mais il retrouvera la confiance des pays occidentaux susceptibles de l'aider sortir du gouffre.

    Yves Prevost

    07 h 03, le 17 juin 2020

  • Quelques mises au point s'imposent: 1) Depuis 2011 et avant les sanctions Caesar, le Liban n'a pas eu accès au corridor Syrien vers l'Irak et la Jordanie. 2) C'est vivre dans le déni de faire assumer la responsabilité de nos problèmes économiques, et de change, aux autres. 3) Les Iraniens vont accepter des livres libanaises contre leur pétrole? Et à quel taux s'il vous plait? Payer en livres libanaises voudrait dire que l'État va continuellement imprimer des livres qui vont s'emmagasiner dans les coffres de la banque centrale Iranienne. C'est pas sérieux. 4) Accepter des investissements Chinois pour développer l'infrastructure voudrait dire que nos priorités serait de construire des routes en ces temps qui courent. Sachez quand même comment la Chine investit en Afrique et autres pays et pourquoi la Chine a une activité minimale en Syrie. Le constructeur Chinois endette le pays demandeur d'un projet d'infrastructure qui devrait rembourser sa dette en 5 ans (en devise) et payer 3 % d'intérêts (en devise) au-dessus des taux des marchés. Le constructeur amène ses ouvriers, sa nourriture, ses machines, et tous les produits de construction. Il n'achètera rien du Liban à part l'eau et les agrégats. Les constructeurs Libanais ne participeront pas aux travaux et les locaux ne bénéficieront pas de cette activité. Et si le pays arrête de rembourser sa dette, le constructeur s'approprie la gérance du projet et les bénéfices pour une période de 90 ans. Quel grand visionnaire!

    Zovighian Michel

    06 h 18, le 17 juin 2020

  • Les années 60 et 70 étaient celles des drogues, des hallucinations psychédéliques ... Merci hassan de nous y ramené, avec tes rêvasseries pleines de couleur et de charmantes absurdités...allez hop, khédlak majé wyallah n' tayir tméssih w' fioulé...je sais que ton rêve, quand tu t'éveille est de nous ramené 1400 ans en arrière! Basdita, 50 ans c'est déjà chi bitayir el rass...

    Wlek Sanferlou

    02 h 48, le 17 juin 2020

  • LA SIGNATURE ENTRE AOUN ET NASRALLAH D'UN ACCORD IL Y A PLUS DE 6 ANS EST LA SEULE RESPONSABLE DU BILAN ACTUEL AU LIBAN 2 ANS ET DEMI SANS PRESIDENT AVEC LE FAMEUX MOI OU PERSONNE DES MOIS ET DES MOIS POUR FORMER UN CONSEIL D EMINISTRES OU TOUT LE MONDE DOIT ETRE REPRESENTE ET OU BASSIL JOUE LE CHEF D'ORCHESTRE A LA PLACE DE HARIRI UN PRESIDENT AU POUVOIR QUI DIT NE PAS AVOIR DE POUVOIR ( pour me pas dire je ne peux pas rompre avec Nasrallah qui m'a mis a ce poste ) ET QUI LAISSE SON GENDRE DENIGRER L'ENSEMBLE DES AUTRES CHRETIENS DU LIBAN ET MEME LES AUTRES COMMUNAUTES SUNNITES CHIITES ET DRUZE ( le fameux BERRY BALTAJI ou par ses alliances contre Joumblat durant les elections) NASRALLAH TIENT TOUT LE MONDE EN LAISSE AVEC SES MILICES ET VEUT CHANGER LA NATURE MEME DU LIBAN . SES ALLIES SONT LES CHRTIENS DU CPL ET DE FRANGIE QUI REVE DE DEVENIR PRESIDENT AUSSI UN JOUR AVEC SON AIDE

    LA VERITE

    01 h 31, le 17 juin 2020

  • Non Mr Nasrallah, la loi César n'est pas une loi contre le Liban mais surtout contre la syrie ce qui par ricochet aura des répercussions chez nous. C'est une loi une qui sanctionne le régime syrien , y compris son président syrien Bachar al-Assad , pour crimes de guerre contre la population syrienne , 55000 clichés attestent de l'atrocité de ce régime ( ces preuves photographiques sont pour cela exposées aux nations unies, cette loi est appelée à sanctionner aussi les entités iraniennes, russes mais aussi libanaises traitant avec ce régime.. d'où la raréfaction des billets "verts" sur le marché; Suggéreriez vous le remplacement de notre monnaie par le rial iranien, à l'instar de ce qui se pratique en syrie où la monnaie locale est supplantée par la monnaie turque ? dans ce cas nous tomberions de Charybde en Scylla.

    C…

    00 h 31, le 17 juin 2020

  • Ce type est trop intelligent pour lui meme croire aux aneries qu'il nous sort .

    Liban Libre

    00 h 04, le 17 juin 2020

  • Le grand intellectuel spécialisé des grottes, caves et bunkers crée un amalgame entre les partisans de deux partis à une communauté religieuse. Bien trouvé! Je suis tout à fait d'accord sur le fait que les Etats-Unis sont responsables de tous les maux, c'est une théorie fantaisiste qui marche très bien dès l'instant où la population évolue au point où l'élite se retrouve (notamment) aux Etats-Unis...

    Georges Olivier

    23 h 43, le 16 juin 2020

  • Il aurait dû être nommé au ministère des finances. Bon à part ça, il nous fait rire durant ce funeste temps que traverse le Liban. Il va nous manquer le jour où il ira se réfugier en Iran.

    Achkar Carlos

    23 h 34, le 16 juin 2020

  • LE COMPLOT CONTRE LE LIBAN C,EST LA PRESENCE DES DEUX MILICES IRANIENNES SUR SON SOL. ELLES SONT RESPONSABLES DE TOUS LES MAUX QUI FRAPPENT LE PAYS CONJOINTEMENT AVEC LE CPL.

    LA LIBRE EXPRESSION

    23 h 14, le 16 juin 2020

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