Le chef du gouvernement grec et six de ses ministres sont arrivés hier soir en Israël pour discuter énergie et paix au Proche-Orient, au moment où l’État hébreu exhorte les Européens à adoucir leur réaction en cas d’annexion de pans de la Cisjordanie. Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis et les titulaires des portefeuilles de la Défense, de l’Énergie, des Affaires étrangères et du Tourisme doivent rester deux jours pour cette visite, la plus longue et la plus importante en nombre à Jérusalem depuis le début de la pandémie de nouveau coronavirus. « La Grèce est un pays très, très amical », a déclaré hier Iris Ambor, chef de la section Europe méridionale aux Affaires étrangères israéliennes, lors d’une discussion avec des journalistes. « Nous discuterons du plan de paix du président (américain Donald) Trump, d’énergie, du (gazoduc) Eastmed, de la stabilité du Moyen-Orient, avec une emphase sur l’Iran et le Liban », a-t-elle ajouté, précisant que M. Mitsotakis rencontrera mardi son homologue Benjamin Netanyahu et visitera mercredi le mémorial de la Shoah de Yad Vashem. « Nous demandons à la Grèce de nous soutenir au niveau européen pour nous assurer que l’Union européenne adopte un langage sensible à propos du plan de paix », a indiqué hier une source israélienne.
Moyen-Orient - Diplomatie
Importante délégation grecque en Israël pour discuter annexion
OLJ / le 16 juin 2020 à 00h00
l’Europe n’est pas prêt de peser dans le monde, avec des États-membres comme la Grèce qui mangent à tous les râteliers, autant d’emprises pour ceux qui veillent à ce que l’Europe reste un amas d’Etats-croupions centrés sur leurs intérêts propres. Cf la façon dont ils ont chacun géré la crise du coronavirus
20 h 15, le 16 juin 2020