J’ai envie de vous parler de la liberté
Car cette quarantaine me rappelle le mauvais temps.
Le confinement, moi, je le connais.
Je l’ai trop connu,
Ne pas sortir car on ne peut pas,
Par peur,
Par angoisse,
Par tristesse aussi,
Je n’en étais pas capable,
C’était ma maladie,
Ma souffrance a moi.
Alors ce soir, je replonge dans tout ça,
C’est dur de se retrouver avec soi-même car on a trop l’habitude des gens,
C’est effrayant, je comprends,
On ne touche pas à votre liberté,
On la protège,
Il y a un sens à tout ça,
Vous n’êtes pas seul,
L’humanité est avec vous,
On est ensemble,
Et on vaincra.
Je crois qu’il ne faudrait pas se plaindre,
Presque pour tous ces gens dans l’ombre,
Se battre contre la phobie,
Les angoisses,
Leurs peines
Et les échecs.
Vous pourriez bientôt revenir à vos anciennes habitudes,
Mais pour certains, la quarantaine va continuer.
Alors ce soir,
Je pense à vous,
À tous ces gens qu’on oublie,
À tous ces gens qui ne boivent pas un verre en terrasse entre amis,
À tous ces gens à qui on a emprunté la liberté pour une durée indéterminée.
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