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Vers quelles spécialisations de pointe?

La formation au financement de la transition écologique

La Montpellier Business School, grande école de commerce du sud de la France, est aujourd’hui l’une des seules à proposer, au sein de son Master of Science en finance, une formation spécialisée sur l’économie environnementale et énergétique. Elle permet de former de futurs financiers responsables dans un secteur en plein développement.

La formation au financement de la transition écologique

La transition écologique, un impératif pour modifier notre manière de consommer l’énergie. Photo DR

Que ce soit dans les médias ou en politique, on entend aujourd’hui beaucoup parler de la notion de « transition écologique ». Mais au-delà des images d’éoliennes, de panneaux solaires et de voitures électriques qui viennent à l’esprit lorsqu’on évoque cette idée, en quoi consiste-t-elle précisément ? Elle se base sur un constat simple : la manière dont nous produisons, consommons, vivons et nous déplaçons aujourd’hui atteint ses limites. Que ce soit par la consommation excessive de ressources devenues rares (comme les énergies fossiles), l’émission de gaz à l’origine d’un dérèglement climatique qui menace désormais des zones entières du globe ou la destruction de pans importants de la biodiversité, la modification de notre environnement ne nous permettra bientôt plus de continuer à vivre comme nous le faisons.

Des solutions existent, mais elles impliquent de transformer les anciennes installations en nouvelles infrastructures, plus durables. Par exemple, au Liban, les générateurs collectifs, fonctionnant au fuel ou au gazole, pourront être délaissés au profit d’une électricité centralisée produite grâce à l’énergie solaire ou éolienne, tandis que les anciennes habitations très consommatrices de chauffage et de climatisation devraient être rénovées pour offrir une meilleure isolation.

C’est ce processus de transformation que l’on appelle la transition écologique. Or il coûte cher : la Cour des comptes européenne, qui a chiffré la question, estime qu’il faudrait investir dans ce secteur 11 200 milliards d’euros, seulement en Europe et pour la période 2021-2030. La question du financement de cet investissement colossal est donc d’une brûlante actualité. La Montpellier Business School est l’une des premières écoles de commerce françaises à proposer une formation spécialisée sur cette question. Au sein de son Master of Science en finance, les étudiants peuvent désormais choisir le parcours « Energy and Environmental Finance », où ceux qui le souhaitent pourront développer en un an toutes les compétences nécessaires pour travailler dans la finance axée sur la transition écologique, secteur promis à un développement exponentiel.

Les prérequis

Durant le premier semestre, les élèves étudieront les bases de l’économie financière et découvriront les différents marchés et les régulations qui s’y appliquent, la gestion des risques et les mécanismes de fixation des prix, la création de modèles financiers, etc., tout en développant leurs soft skills, c’est-à-dire leurs capacités humaines à même de faire la différence dans un domaine de plus en plus automatisé.

Après une pause autour de Noël, le second semestre sera intégralement consacré à la spécialisation, avec des matières comme économie de l’énergie, éthique et développement responsable, ou encore marché des biens et stratégies d’investissement. Une « thèse de master » et un semestre de stage, qui assure la meilleure intégration dans le monde professionnel, clôtureront la scolarité à la Montpellier Business School.

(Pour de plus amples détails sur les formations à la MBS, voir l’article « Étudier en France le commerce de demain avec les Masters of Science de la Montpellier Business School »).

Les prérequis pour s’inscrire à cette formation sont doubles. D’une part, l’étudiant doit remplir les conditions d’accès à tous les Masters of Science de la Montpellier Business School, à savoir être titulaire d’un diplôme niveau bachelor (bac +4) ou licence (bac +3), et détenteur d’un certificat d’anglais justifiant un niveau suffisant pour suivre la formation, entièrement dans cette langue (TOEFL 80/120, l’IELTS bande 6 sur 9, ou TOEIC 785/990). La candidature est ensuite soumise à un concours d’entrée.

D’autre part, pour la spécialisation Energy and Environmental Finance, un bon niveau en sciences économiques, assorti d’un certain intérêt pour les questions environnementales, est recommandé. Les étudiants libanais ne doivent pas craindre que leur statut d’étudiants internationaux complique leur intégration : la procédure d’admission se déroulant intégralement en interne, ils seront à la même enseigne que leurs camarades français. Ainsi, 60 % des étudiants de la MBS viennent de l’étranger.

Les débouchés

Au niveau des débouchés, la spécialisation Energy and Environmental Finance permet des perspectives variées. Tout d’abord, les futurs diplômés pourront travailler dans le financement de projets en lien avec la transition écologique, que ce soit au niveau des services énergie et innovation des banques fournisseuses de crédits, ou de celui des entreprises et organismes demandeurs. Ils pourront également devenir consultants indépendants pour les entreprises et les particuliers, ou conseillers publics dans le domaine de la transition écologique.

Ce dernier poste est particulièrement prometteur, avec l’apparition des premiers « emprunts verts » émis par certains États pour financer leur transition : la France a par exemple ouvert la voie avec des obligations de ce type générées en 2017 pour une valeur de 7 milliards d’euros. Enfin, une carrière académique dans le domaine des questions écologiques et énergétiques est également envisageable.

Que ce soit dans les médias ou en politique, on entend aujourd’hui beaucoup parler de la notion de « transition écologique ». Mais au-delà des images d’éoliennes, de panneaux solaires et de voitures électriques qui viennent à l’esprit lorsqu’on évoque cette idée, en quoi consiste-t-elle précisément ? Elle se base sur un constat simple : la manière dont...

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