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Dernières Infos - Libye

Soutien des Emirats à l'initiative de l'Egypte

Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi (centre), le commandant libyen Khalifa Haftar (d.) et le président du Parlement libyen, Aguila Saleh, à leur arrivée à une conférence de presse au Caire,le 6 juin 2020. Photo AFP / HO / EGYPTIAN PRESIDENCY

Les Emirats arabes unis ont apporté lundi leur soutien à l'initiative de paix de l'Egypte en Libye après une série de revers militaires du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'Est libyen, face au gouvernement de Tripoli, reconnu par les Nations unies.

Le maréchal Haftar, soutenu à la fois par le Caire et Abou Dhabi, s'est dit lui-même favorable à un cessez-le-feu, au cœur de l'initiative égyptienne, après des entretiens samedi dans la capitale égyptienne avec le président Abdel Fattah al-Sissi.

L'initiative égyptienne "renforce l'élan arabe et international pour un cessez-le-feu immédiat, le retrait des forces étrangères et le retour au processus politique", a tweeté lundi le ministre d'Etat émirati aux Affaires étrangères, Anwar Gargash. "La communauté internationale ne peut accepter la poursuite des combats", a-t-il ajouté, tout en insistant sur l'"inquiétude légitime" de voire des "milices" prendre le pouvoir en Libye, en référence à certaines forces qui soutiennent le Gouvernement d'union nationale (GNA).

Ce gouvernement a ignoré jusqu'ici l'initiative égyptienne et continue ses opérations militaire en vue d'une reprise de la ville de Syrte, à 450 km à l'est de Tripoli.

Le président égyptien a réclamé samedi un appui international à son initiative et appelé l'ONU à organiser des négociations entre les autorités rivales de l'ouest et de l'est du pays. L'initiative, baptisée la "Déclaration du Caire", réclame aussi le retrait des "mercenaires étrangers de tout le territoire libyen", a ajouté M. Sissi.

La Libye est plongée dans le chaos depuis la chute du régime de l'ancien dictateur Mouammar Kadhafi en 2011. Depuis plus d'un an, le maréchal Haftar tente de prendre le contrôle de Tripoli, siège du GNA. Le conflit a connu ces derniers mois une implication croissante de puissances étrangères. Et le GNA, appuyé par l'allié turc, a infligé une série de revers aux pro-Haftar, reprenant le contrôle de la totalité de l'ouest libyen. Mais les forces du GNA ont ralenti leur avancée sur Syrte, verrou stratégique en direction de l'Est et des plus importantes installations pétrolières du pays, toujours aux mains du maréchal Haftar.

Les Emirats arabes unis ont apporté lundi leur soutien à l'initiative de paix de l'Egypte en Libye après une série de revers militaires du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'Est libyen, face au gouvernement de Tripoli, reconnu par les Nations unies.
Le maréchal Haftar, soutenu à la fois par le Caire et Abou Dhabi, s'est dit lui-même favorable à un cessez-le-feu, au cœur de...