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Société - Éclairage

La lutte contre la contrebande, entre poudre aux yeux et casse-tête

Deux visions s’opposent : l’une cantonne le problème au trafic illégal de marchandises, l’autre veut resserrer l’étau autour du Hezbollah.

Au poste-frontière de Jousseh, dans la localité de Qaa en 2017, les autorités syriennes considèrent Libanais et Syriens comme un seul peuple. Photo AFP

Depuis que le pouvoir a annoncé sa décision, mi-mai, d’intensifier la lutte contre la contrebande de marchandises entre le Liban et la Syrie, une des conditions posées par le Fonds monétaire international avec lequel il négocie, les opérations de sécurité se multiplient aux frontières et sur les voies de passage illégales. Des saisies de cargaisons de mazout à destination de la Syrie ont été rapportées dans le Akkar. De même, ont été confisquées à Ras Baalbeck des cargaisons d’aliments, d’appareils électroménagers et de produits de nettoyage, introduites au Liban. Des saisies parmi tant d’autres.

Mais pour les détracteurs du gouvernement, Forces libanaises en tête, cette réponse reste bien en-deçà des attentes et exige une « décision claire » de lutter contre l’arsenal du Hezbollah car, estiment-ils, la contrebande, le financement du Hezbollah, son armement et son implication militaire en Syrie sont intimement liés. De son côté, le parti chiite insiste sur la nécessité de séparer les deux dossiers, de lutter contre le trafic illégal de marchandises par le dialogue entre les deux pays voisins, sans pour autant porter atteinte à ses activités militaires.

Pourquoi la frontière libano-syrienne est-elle si poreuse ? Pourquoi les intentions de l’armée libanaise de fermer les points de passages illégaux ne sont-elles jamais mises en application de manière radicale ? Peut-on enfin séparer la contrebande de marchandises à la frontière libano-syrienne des raisons politiques qui empêchent les autorités d’y mettre fin ?


Un camion de marchandises récemment saisi à la frontière libano-syrienne par l’armée libanaise. Photo fournie par la Direction de l’orientation de l’armée


Un refus historique de reconnaître le Liban
La contrebande entre le Liban et la Syrie remonte aux premières années de l’indépendance. Aucun chiffre n’est disponible quant à son volume. « Relatée dans les livres d’histoire, elle était si lucrative que les candidats des régions périphériques cherchaient déjà à se faire élire pour en tirer profit », raconte le chercheur associé à l’IRIS, Karim Bitar, également professeur associé à l’Université Saint-Joseph. « Les hommes politiques se livraient ainsi à toutes sortes de trafics dans leurs voitures personnelles ou celles de leur entourage direct », ajoute le spécialiste du Moyen-Orient. C’est ainsi que se sont constituées « des fortunes considérables ».

À l’origine de ces relations commerciales non réglementées entre le Liban et la Syrie, des considérations historiques et idéologiques. « La Syrie ne considérait pas le Liban comme une entité indépendante », commente l’analyste Kassem Kassir, proche des milieux du Hezbollah. Et même après l’élaboration du pacte national (qui a consacré la création du Liban indépendant), cette pratique a persisté, compte tenu de l’interactivité entre les familles libanaises et syriennes de part et d’autre de la frontière, et de la persistance d’enclaves libanaises en Syrie. « Le Liban et la Syrie partagent une frontière si grande qu’elle est impossible à contrôler à 100 % », ajoute-t-il. Et si de manière générale les localités chiites sont souvent montrées du doigt, « les voies illégales du Akkar et du Arkoub (sunnites et alaouites) sont tout aussi réputées, observe-t-il. Durant la guerre libanaise, elles permettaient le trafic d’armes destinées aux factions palestiniennes ».

Et les nombreuses tentatives de mettre fin à la contrebande ont été vaines. « C’était bien avant le Hezbollah », précise M. Kassir. Le trafic illégal se déroulait alors principalement depuis la Syrie vers le Liban, car la monnaie syrienne était plus faible. Les marchandises étaient nettement moins chères et les habitants des régions frontalières faisaient leurs achats en Syrie. Il suffisait de refiler quelques billets ou des cigarettes aux douaniers. « Mais aujourd’hui, la Syrie sous embargo, qui souffre également d’une chute drastique de la valeur de sa monnaie, a besoin de farine et de carburant notamment, d’où le trafic vers son territoire de ces produits subventionnés par l’État libanais », explique Kassem Kassir. Une perte sèche pour les caisses du pays du Cèdre, qui voit ses efforts pour contenir la hausse des prix du pain et des carburants servir les intérêts du régime syrien, à l’heure où les deux pays s’enfoncent dans la crise financière.


L’armée libanaise bloquant avec du sable des points de passage illégaux. Photo fournie par la Direction de l’orientation de l’armée


Des populations libanaise et syrienne qui tentent de survivre

Il n’en reste pas moins que le trafic illégal se pratique dans les deux sens, le long de la frontière libano-syrienne. « Ce trafic a quatre aspects, constate le coordinateur de la direction politique au Bloc national, Amine Issa : historique, lié au refus syrien de reconnaître l’indépendance du Liban ; politico-militaire, lié aux besoins du Hezbollah de traverser les frontières sans contrainte, vu son engagement militaire en Syrie ; mafieux, en collaboration avec des commerçants et sous la couverture d’autorités corrompues ; et enfin social, car il représente une alternative pour les populations des villages lâchés par l’État libanais. »

Pour Chadi Nasrallah, habitant du Qaa (village frontalier du Nord-Est), faire ses achats en Syrie relève « de la survie » pour la population frontalière libanaise, confrontée à la dépréciation de la livre, à l’absence de l’État et aux distances. « Ici, tout est cher, même le trajet pour atteindre la ville de Zahlé, capitale de la Békaa, qui est à 85 km, car les transports en commun sont inexistants », déplore-t-il. La Syrie est proche, en revanche, et chacun y a de la famille. « La population achète en Syrie les produits subventionnés par les autorités syriennes, et tous les produits alimentaires, électroménagers ou pharmaceutiques, explique-t-il. Elle s’y rend même pour une consultation médicale ou pour des études universitaires. » Il estime donc normal que les produits subventionnés par les autorités libanaises soient envoyés en Syrie. « Ce n’est pas de la contrebande. Les populations libanaise et syrienne en tirent toutes deux profit. Les Libanais en profitent même davantage », assure-t-il. Le président du conseil municipal de la localité agricole, Bachir Matar, voit les choses d’un autre œil. Il dénonce « une situation malsaine qui profite aux mafias, à l’État syrien, aux réfugiés qui font l’aller-retour, mais qui nuit aux agriculteurs du Qaa ». Parce que la région est « noyée de marchandises syriennes qui livrent une concurrence déloyale aux produits locaux », comme la volaille, la viande, le lait, les produits agricoles. Parce que « le mazout et la farine sont envoyés illégalement en Syrie, alors que les Libanais ont de la difficulté à se fournir en mazout ». Parce que enfin, cette localité chrétienne frontalière a été victime d’attentats terroristes jihadistes en 2016 et « craint toujours pour sa sécurité ».

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Le pouvoir veut lutter contre la contrebande en s’attaquant aux passages illégaux

La situation à Baalbeck est peu différente. La contrebande s’y déroule avec la complicité des forces locales, le Hezbollah principalement, « qui laissent faire au point de réglementer le trafic parfois, lorsque celui-ci est trop flagrant », selon certaines sources locales. « Les voies illégales de passage sont grandes ouvertes en direction de la Syrie, principalement pour le trafic de carburant et de farine. Citernes et contrebandiers sont protégés par les groupes locaux, au vu et au su des habitants, avec la complicité de l’armée syrienne qui les laisse passer sans même réclamer de pots-de-vin », raconte ainsi Mohammad, un habitant de la région. Il arrive bien sûr que certains passages fassent l’objet de contrôle, mais pour un court laps de temps. « Les contrebandiers sont alors invités à repasser plus tard », précise-t-il. Si la population locale voit d’un mauvais œil la hausse des prix du carburant résultant du trafic vers la Syrie, jusqu’à la pénurie parfois, elle tire également profit de ce va-et-vient incessant. Car de nombreux produits sont illégalement importés de Syrie, à des prix défiant tout concurrence. « Les produits moins chers en Syrie sont acheminés au Liban. Et les produits moins chers au Liban sont envoyés en Syrie. » Une réalité que résume un officier retraité de l’armée sous couvert d’anonymat. « La contrebande du pauvre représente 5 % du trafic. Celle de la milice (du Hezbollah, NDLR) représente le reste. Elle concerne les armes et les hommes, mais aussi tout genre de marchandises, produits alimentaires, électroménager, électronique… » estime-t-il.

Les exigences internationales de réformes

Aujourd’hui le Liban, confronté à la plus grave crise financière de son histoire, s’est tourné vers la communauté internationale. Il a également demandé l’aide du Fonds monétaire international. Mais cette aide est conditionnée par les réformes exigées par le FMI que devront mettre en place les autorités libanaises. Au cœur de ces réformes, l’arrêt définitif de la contrebande qui prive l’État de rentrées, l’adoption d’un plan pour l’électricité, l’assainissement de la fonction publique et enfin la libéralisation du taux de change entre la livre libanaise et le dollar. Sans oublier que Washington entend bien durcir ses sanctions à l’égard du régime syrien et de ses alliés libanais, iraniens et autres, dès l’entrée en vigueur de la loi César, le 17 juin, dans le cadre de la Loi d’autorisation de la défense nationale. « Une façon pour les États-Unis de resserrer un peu plus l’étau sur le Hezbollah », révèle notre correspondant, Mounir Rabih.

« Le dossier de la contrebande ne serait donc pas qu’économique ou technique, mais éminemment politique, lié à l’implication du Hezbollah en Syrie, au trafic d’hommes et d’armes. Il est de notoriété publique que les routes de la contrebande, plus de 200 au total, sont majoritairement contrôlées par le parti chiite, explique M. Rabih. Dans un pays miné par la crise, ses hommes ont noyé le marché de produits à bas prix introduits illégalement sans droits de douane, privant l’État de rentrées conséquentes. » Et lorsque les autorités ont été confrontées à la nécessité de mettre fin à la contrebande (dans les deux sens), « nombre de passages ont été bouclés » par l’armée libanaise. « Sauf que pour l’État libanais, mettre fin à la contrebande implique d’empêcher la circulation des marchandises subventionnées et de continuer à fermer les yeux sur la circulation des hommes et des armes du Hezbollah, observe-t-il. Preuve en est, les voies de passage militaires du parti, Brital-Assal el-Ward, Hermel-Qoussair sont toujours praticables, parmi d’autres. »

Sans volonté de l’État…

D’où la polémique sur les voies de passage lancée début mai par le chef des Forces libanaises Samir Geagea, qui a réclamé une « décision officielle claire ». Le député Ziad Hawat a relancé l’affaire, il y a quelques jours, et adressé à la justice libanaise une note d’information sur la question. « Aucune décision radicale n’a été prise pour protéger les frontières », accuse-t-il. Et toutes les initiatives officielles annoncées demeurent « folkloriques », déplore-t-il à L’Orient-Le Jour. Pour le député FL, la lutte contre la contrebande ne se limite pas à empêcher le trafic illégal de marchandises. « Nous savons pertinemment que les routes de la contrebande sont ouvertes d’accès aux combattants du Hezbollah (qui soutiennent militairement le régime syrien) », insiste-t-il. « Or le Liban ne peut se redresser tant que l’arsenal du Hezbollah existe en dehors de la légalité et que la politique de distanciation vis-à-vis du conflit syrien n’est pas appliquée. D’où ce blocus financier et politique qui étrangle le Liban, dans le cadre du conflit américano-iranien », observe-t-il, dénonçant « l’absence de volonté de la part de l’État ». Car il s’agit bien « d’un manque de volonté de l’État de mettre fin à la contrebande qui finance les activités du Hezbollah », martèle  l'officier à la retraite cité précédemment, qui accuse « le gouvernement de fermer les yeux, avec l’approbation du chef de l’État ». L’ancien militaire part du principe qu’on ne peut séparer la contrebande des marchandises du financement du parti chiite dirigé par Hassan Nasrallah. « Ce n’est pas une question technique, mais éminemment politique, liée à la décision de l’État libanais de s’effacer devant le Hezbollah », insiste-t-il. Et si l’armée annonce à cor et à cri sa décision de fermer les voies illégales de passage, « ce n’est que de la poudre aux yeux, regrette-t-il, pour faire croire à la communauté internationale que le Liban applique la résolution 1701 de l’ONU (qui réclame notamment le désarmement du Hezbollah et l’extension de l’autorité du gouvernement libanais à tout son territoire), sachant que le pays du Cèdre espère bénéficier ainsi des aides internationales ».

À ces appels, le secrétaire général du Hezbollah répond que la solution est à chercher en Syrie. « Même si elle est déployée tout le long de la frontière avec la Syrie, l’armée libanaise ne peut pas arrêter la contrebande entre les deux pays », affirme Hassan Nasrallah, qui prône la normalisation des relations avec la Syrie et le dialogue avec le régime syrien pour régler le problème. Quant à la question militaire, il la balaie d’une main. « Je ne parle pas du passage des combattants de la Résistance qui se rendent en Syrie, c’est une autre question », dit-il à ce propos. Pour l’analyste politique Kassem Kassir, « la question de l’armement du Hezbollah doit être séparée du dossier économique de la contrebande. Et cette question ne pourra être réglée qu’à l’issue d’un consensus international ». Il regrette d’ailleurs que certaines parties tentent d’exploiter la situation pour proposer des forces internationales à la frontière libano-syrienne. « La contrebande n’a jamais financé le Hezbollah, juste des individus proches du parti », assure-t-il. Il préconise plutôt « le contrôle de la situation dans la mesure du possible et la coopération entre les deux pays voisins, dans le respect de leurs intérêts ».

Mais encore faudrait-il « que le tissu socio-économique des habitants des zones frontalières avec la Syrie ne soit pas ébranlé », met en garde Amine Issa, rappelant l’afflux depuis des décennies vers Beyrouth des habitants du Liban-Sud, qui a constitué une ceinture de misère autour de la capitale. « Avant de fermer hermétiquement les frontières dans ces villages abandonnés par l’État libanais, il est impératif d’envisager une approche holistique du problème. »

Depuis que le pouvoir a annoncé sa décision, mi-mai, d’intensifier la lutte contre la contrebande de marchandises entre le Liban et la Syrie, une des conditions posées par le Fonds monétaire international avec lequel il négocie, les opérations de sécurité se multiplient aux frontières et sur les voies de passage illégales. Des saisies de cargaisons de mazout à destination de la Syrie...

commentaires (8)

Enfin un article basé sur une étude sérieuse et complète et neutre, très explicatif avec le pour et le contre de cette contrebande pour le pays et pour certains Libanais frontaliers Il faut saluer le génie de Nasrallah qui a bien étudié le comportement des Libanais avides d’argent et a mis les Chrétiens puis les sunnites dans sa poche En ayant bloqué le pays 2 ans et demi il a fait en sorte de mettre au pouvoir Aoun puis Harriri qui ont du promettre de le laisser faire tout ce qu’il voulait avec la Syrie et à eux de profiter de tous les projets locaux de l’état sans réserve Le résultat a été un Aoun qui en gardant ses idées de militaire honnête à passer son pouvoir à un jeunot pauvre et aux dents longues et à un Harriri voulant imiter son père, un vrai honnête entrepreneur qui a même été à se sacrifier pour le pays au lieu d’accepter ce que la Syrie et HB réclamaient de lui, mais Saad n’avait pas la carrure de son père et a donc laissé faire et a donc profité du système car il considérait ne pas pouvoir changer quoi que ce soit LA VÉRITÉ TOUS ONT FAILLI À LEUR DEVOIR ENVERS LE PAYS ET DEVRAIENT AVOIR LA DÉCENCE DE QUITTER LE POUVOIR AVANT QU’UNE NOUVELLE GUERRE DU PEUPLE CONTRE TOUS NE SE DECLANCHE INEXORABLEMENT CAR IL Y AURA TOUJOURS DES MOUTONS À SUIVRE DES LEADERS PAREILS POUR RECEVOIR ENCORE DES MIETTES DE LEUR PART ET DE L’ARGENT FACILE LIBAN DE FOUAD CHEHAB DE RAYMOND EDDE DE PIERRE GEMAYEL DE CAMILLE CHAMOUN. OU ES TU ???

LA VERITE

13 h 25, le 31 mai 2020

Tous les commentaires

Commentaires (8)

  • Enfin un article basé sur une étude sérieuse et complète et neutre, très explicatif avec le pour et le contre de cette contrebande pour le pays et pour certains Libanais frontaliers Il faut saluer le génie de Nasrallah qui a bien étudié le comportement des Libanais avides d’argent et a mis les Chrétiens puis les sunnites dans sa poche En ayant bloqué le pays 2 ans et demi il a fait en sorte de mettre au pouvoir Aoun puis Harriri qui ont du promettre de le laisser faire tout ce qu’il voulait avec la Syrie et à eux de profiter de tous les projets locaux de l’état sans réserve Le résultat a été un Aoun qui en gardant ses idées de militaire honnête à passer son pouvoir à un jeunot pauvre et aux dents longues et à un Harriri voulant imiter son père, un vrai honnête entrepreneur qui a même été à se sacrifier pour le pays au lieu d’accepter ce que la Syrie et HB réclamaient de lui, mais Saad n’avait pas la carrure de son père et a donc laissé faire et a donc profité du système car il considérait ne pas pouvoir changer quoi que ce soit LA VÉRITÉ TOUS ONT FAILLI À LEUR DEVOIR ENVERS LE PAYS ET DEVRAIENT AVOIR LA DÉCENCE DE QUITTER LE POUVOIR AVANT QU’UNE NOUVELLE GUERRE DU PEUPLE CONTRE TOUS NE SE DECLANCHE INEXORABLEMENT CAR IL Y AURA TOUJOURS DES MOUTONS À SUIVRE DES LEADERS PAREILS POUR RECEVOIR ENCORE DES MIETTES DE LEUR PART ET DE L’ARGENT FACILE LIBAN DE FOUAD CHEHAB DE RAYMOND EDDE DE PIERRE GEMAYEL DE CAMILLE CHAMOUN. OU ES TU ???

    LA VERITE

    13 h 25, le 31 mai 2020

  • Article très clair et objectif. Pourvu que ça se résolve...

    Sybille S. Hneine

    08 h 53, le 30 mai 2020

  • Très bon article, qui rappelle que l'ennemi assadien continue sans cesse de nous voler nos richesses avec la collaboration de ses agents du Hezb de l'Imposture.

    Citoyen libanais

    18 h 14, le 29 mai 2020

  • C’est ce que j’appelle du vrai journalisme et non pas comme certains torchons publiés. Bref. Il est clair que ce parti a mis la main sur notre pays pour le détruire et que nos politiciens tour à tour lui ont facilité la tâche avec un accord tacite entre les deux protagonistes. Vous volez tout ce que vous voulez et vous me laisser le soins de massacrer la nation. Et ça a marché. Il ne faut pas s’étonner du résultat. Ils montent sur leurs grands chevaux lorsque les libanais les traitent de voleurs mais ça n’est pas le seul qualificatif qui devrait les heurté en fait ils sont aussi de grands traitres, ils ont vendu le pays pour emplir leurs poches. La seule question qui est d’actualité est de savoir qui sera le sauveur de notre pays. Espérons que ça ne soit pas trop tard.

    Sissi zayyat

    12 h 23, le 29 mai 2020

  • C’est le résumé d’une république bananière mis dotée d’un Prestige de l’Etat .

    Lecteur excédé par la censure

    07 h 19, le 29 mai 2020

  • Si, au moment de l'indépendance, la frontière était quasiment impossible surveiller dans sa totalité, ce n'est plus le cas maintenant. Les moyens techniques modernes rendent la chose facile. Il y a plusieurs années un pays occidental a proposé l'installation de postes de surveillance électronique, mais le Liban a évidemment refusé. Il existe également des drones qui pourraient être employés, Ce qui manque, c'est effectivement la volonté politique. Combien de fois le gouvernement n'a-t-il pas pris la "décision" de fermer les points de passge illégaux et d'envoyer l'armée surveiller les frontières?"Décisions" qui n'ont jamais été suivies d'effet, par crainte de se trouver en butte au Hezbollah. "Le passage des combattants de la Résistance qui se rendent en Syrie, c’est une autre question". Mais non! C'est bien la même! Le passage des combattants de la pseudo-résistance (résistance à quoi ou à qui?) est illégal, et on ne peut tout de même pas arrêter des camions de farine et laisser !passer les armes et munitions! Arrêter les machines à café et laisser passer les lance-roquettes! Il faut que le gouvernement ose enfin dire haut et fort que les armes du Hezbollah sont illégales. Ce qui va sans dire va parfois mieux en le disant.

    Yves Prevost

    07 h 12, le 29 mai 2020

  • QUI UTILISE LES FRONTIERES DES DEUX COTES OU DES TROIS SI ON COMPTE L,AEROPORT ET LES PORTS POUR LE TRAFIC PAR EXCELLENCE AFIN DE SE FINANCER ET DE FINANCER SES ACTIVITES ILLEGALES ? LA REPONSE VIENT D,ELLE-MEME ! MA FI GHAYROU !

    LA LIBRE EXPRESSION

    05 h 46, le 29 mai 2020

  • Super papier, du vrai journalisme d'investigation, avec des témoignages inédits et un éclairage très instructif!

    Marionet

    00 h 55, le 29 mai 2020

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