Rechercher
Rechercher

Nos Lecteurs ont la Parole

Tanios Chahine II

À l’heure de l’espoir étouffé, du hold-up financier et du confinement forcé, que reste-t-il aux Libanais écrasés par tant d’infortunes et de calamités? Comment peuvent-ils manifester leurs ressentiments et exprimer leurs aspirations ?

Bafoués, appauvris et spoliés comme jamais, ils cherchent de nouveau à s’unir et se remobiliser. Mais si hier sur les places et les voies leur rage pouvait encore se déverser, aujourd’hui c’est sur les réseaux sociaux qu’elle parvient à s’extérioriser et circuler.

Bientôt, viendra le temps de la réflexion et de l’action pour construire un vrai projet et sortir le pays des ténèbres dans lesquelles il est plongé.

Viendra aussi le temps où des femmes et des hommes de conviction, probes et compétents, émergeront pour conduire le pays vers la lumière et instaurer une citoyenneté valorisée et une autorité bienveillante.

Naîtra alors une vraie nation, inspirée des temps heureux d’un passé prospère et radieux, encore marquant.

Mais pour le moment, devant l’étendue de la corruption et face au système tribal prévalant, les Libanais ne trouvent plus de mots pour traduire l’ampleur de leur désenchantement.

Finis, smileys et joyeux émoticônes égayant l’électronique correspondance. Plus que d’affreuses figures mimant fureur et dégoût : ce sont les émojis qui disent notre malaise et notre indicible écœurement.

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

À l’heure de l’espoir étouffé, du hold-up financier et du confinement forcé, que reste-t-il aux Libanais écrasés par tant d’infortunes et de calamités? Comment peuvent-ils manifester leurs ressentiments et exprimer leurs aspirations ? Bafoués, appauvris et spoliés comme jamais, ils cherchent de nouveau à s’unir et se remobiliser. Mais si hier sur les places et les voies leur...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut