L'hôpital de Bouar clarifie le cas d'un Syrien qui pourrait être porteur du coronavirus

L'hôpital gouvernemental de Bouar, dans le Kesrouan, a démenti vendredi soir qu'un ressortissant syrien porteur du nouveau coronavirus ait fui l'établissement, comme l'avait rapporté l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).

Dans un communiqué, l'hôpital a indiqué que l'individu en question a émis des doutes sur le test qui l'avait déclaré positif, et a été envoyé à l'hôpital Rafic Hariri à Beyrouth pour effectuer un autre test. Or, il n'est jamais arrivé à l'hôpital Hariri, selon l'hôpital de Bouar, indiquant avoir tenté de le joindre mais son téléphone était fermé. L'hôpital a alors fait appel à la police municipale.

Selon une première dépêche de l'Ani, ce ressortissant syrien s'est rendu à Nahr Ibrahim (région de Jbeil) où il réside, plus précisément au domicile d'amis travailleurs syriens. La police municipale a encerclé le domicile. La Croix-Rouge libanaise a été sollicitée pour le ramener à l'hôpital de Bouar.

Selon un dernier bilan, 391 cas avérés ont été comptabilisés depuis que la pandémie a atteint le pays du Cèdre, le 21 février, dont 8 décès, trois cas critiques, et 27 guérisons, selon le site du ministère de l'Information.