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Société - Aviation

Plus de 50 000 emplois au Liban menacés par l’arrêt du transport aérien

Des avions de la Middle East Airlines (MEA) sur le tarmac de l’Aéroport international de Beyrouth, le 19 mars 2020. Anwar Amro/AFP

La demande adressée aux compagnies aériennes de la zone MENA a diminué de 60 % depuis le début de la crise du coronavirus, ce qui met à risque 51 700 emplois au Liban et entraîne une baisse de revenus de 365 millions de dollars, selon l’Association internationale du transport aérien (IATA), qui rassemble 290 compagnies représentant 82 % du trafic mondial. À noter que ces estimations sont uniquement liées à la fermeture des routes aériennes et celle des aéroports, sans prendre en compte toutes les mesures de confinement comme la fermeture des commerces, des bars et des restaurants.

Dans la région du Moyen-Orient, le transport aérien contribue à 4,4 % du PIB, soit 130 milliards de dollars et 2,4 millions d’emploi par an, toujours selon l’association, qui s’inquiète des 16 000 vols passagers annulés dans la région depuis fin janvier. Les réservations internationales et régionales vers cette zone ont diminué respectivement de 40 % et de 20 % en glissement annuel pour les mois de mars et avril, et de 30 % et de 40 % pour les mois de mai et juin. Les compagnies aériennes ont donc perdu 7,2 milliards de dollars au 11 mars. Le taux de remboursement des billets a augmenté de 75 % entre le 1er février et le 11 mars, comparé à la même période l’année passée.

L’IATA demande alors aux gouvernements de fournir une aide financière, appelée « assistance d’urgence », de 200 milliards de dollars aux transporteurs aériens pour compenser la baisse de revenus, et de diminuer leurs impôts et leurs charges sociales. L’association suggère également aux banques centrales de garantir les crédits souscrits par les entreprises aériennes. Selon le vice-président de la zone MENA, Mohammad al-Bakri, l’objectif est « de maintenir les entreprises en vie (…) et de s’assurer que les employés auront un travail lors de la reprise d’activité après la crise ».

Le 5 mars, l’IATA estimait que le virus, qui a déjà causé plus de 9 000 décès, pourrait coûter au transport aérien jusqu’à 113 milliards de dollars de pertes de revenus en 2020. Mais les conditions se sont nettement dégradées depuis.


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