Neuf soldats turcs ont été tués jeudi dans des frappes aériennes dans la région d'Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, selon les autorités, une escalade brutale qui risque de déclencher une riposte ferme d'Ankara.
Plusieurs militaires ont par ailleurs été grièvement blessés et rapatriés pour être hospitalisés, a déclaré à l'agence de presse étatique Anadolu le gouverneur de la province de Hatay, frontalière de la Syrie.
Le gouverneur, Rahmi Dogan, a attribué les frappes au régime de Bachar al-Assad.
Le président Recep Tayyip Erdogan a convoqué dans la soirée un conseil de sécurité extraordinaire à Ankara, en présence notamment du ministre de la Défense, du chef de l'armée et du patron des services secrets, a indiqué la présidence.
Selon les médias turcs, cette réunion avait pour objet la situation à Idleb.
Peu avant l'annonce du gouverneur de Hatay, l'Observatoire syrien ds droits de l'Homme (OSDH), une ONG, avait fait état de plus de 30 soldats turcs tués dans des bombardements aériens et d'artillerie du régime à Idleb.
Les lourdes pertes essuyées par les forces turques jeudi interviennent après des semaines d'escalade à Idleb entre Ankara et le régime syrien, appuyé par Moscou.
En comptant le bilan avancé par le gouverneur de Hatay, au moins 29 militaires turcs ont été tués à Idleb en février.
Avec le soutien de l'aviation de Moscou, Damas a déclenché en décembre une offensive pour reprendre le dernier bastion rebelle et jihadiste d'Idleb.
Le régime et son allié russe ont mis les bouchées doubles ces dernières semaines et repris plusieurs localités dans cette province frontalière de la Turquie.
Cependant, les groupes rebelles, dont certains sont appuyés par Ankara, ont contre-attaqué et repris jeudi la ville stratégique de Saraqeb, selon l'OSDH.
L'offensive a aussi entraîné des tensions entre la Russie et la Turquie, deux acteurs majeurs du conflit syrien qui ont renforcé leur coopération sur ce dossier depuis 2016 malgré leurs intérêts divergents.
Des responsables russes et turcs ont mené mercredi et jeudi des pourparlers à Ankara pour tenter de trouver une issue à la crise d'Idleb.
Ces derniers jours, M. Erdogan a plusieurs fois sommé le régime syrien de retirer ses forces d'ici la fin février de certaines zones dans la région d'Idleb, menaçant sinon de recourir à la force.
Mercredi, le président Erdogan a exclu de faire "le moindre pas en arrière" à Idleb.
L'offensive du régime syrien a aussi provoqué une catastrophe humanitaire, avec près d'un million de déplacés coincés dans une étroite bande de territoire à la frontière turque.
Le conflit en Syrie a fait plus de 380.000 morts et déplacé des millions personnes depuis 2011.
Plusieurs militaires ont par ailleurs été grièvement blessés et rapatriés pour être hospitalisés, a déclaré à l'agence de presse étatique Anadolu le gouverneur de la province de Hatay, frontalière de la Syrie.
Le gouverneur, Rahmi Dogan, a attribué les frappes au régime de Bachar al-Assad.
Le président Recep Tayyip Erdogan a convoqué dans la soirée un conseil de sécurité extraordinaire à Ankara, en présence notamment du ministre de la Défense, du chef de l'armée et du patron des services secrets, a indiqué la présidence.
Selon les médias turcs, cette réunion avait pour objet la situation à Idleb.
Peu avant l'annonce du gouverneur de Hatay, l'Observatoire syrien ds droits de l'Homme (OSDH), une ONG, avait fait état de plus de 30 soldats turcs tués dans des bombardements aériens et d'artillerie du régime à Idleb.
Les lourdes pertes essuyées par les forces turques jeudi interviennent après des semaines d'escalade à Idleb entre Ankara et le régime syrien, appuyé par Moscou.
En comptant le bilan avancé par le gouverneur de Hatay, au moins 29 militaires turcs ont été tués à Idleb en février.
Avec le soutien de l'aviation de Moscou, Damas a déclenché en décembre une offensive pour reprendre le dernier bastion rebelle et jihadiste d'Idleb.
Le régime et son allié russe ont mis les bouchées doubles ces dernières semaines et repris plusieurs localités dans cette province frontalière de la Turquie.
Cependant, les groupes rebelles, dont certains sont appuyés par Ankara, ont contre-attaqué et repris jeudi la ville stratégique de Saraqeb, selon l'OSDH.
L'offensive a aussi entraîné des tensions entre la Russie et la Turquie, deux acteurs majeurs du conflit syrien qui ont renforcé leur coopération sur ce dossier depuis 2016 malgré leurs intérêts divergents.
Des responsables russes et turcs ont mené mercredi et jeudi des pourparlers à Ankara pour tenter de trouver une issue à la crise d'Idleb.
Ces derniers jours, M. Erdogan a plusieurs fois sommé le régime syrien de retirer ses forces d'ici la fin février de certaines zones dans la région d'Idleb, menaçant sinon de recourir à la force.
Mercredi, le président Erdogan a exclu de faire "le moindre pas en arrière" à Idleb.
L'offensive du régime syrien a aussi provoqué une catastrophe humanitaire, avec près d'un million de déplacés coincés dans une étroite bande de territoire à la frontière turque.
Le conflit en Syrie a fait plus de 380.000 morts et déplacé des millions personnes depuis 2011.
Neuf soldats turcs ont été tués jeudi dans des frappes aériennes dans la région d'Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, selon les autorités, une escalade brutale qui risque de déclencher une riposte ferme d'Ankara.Plusieurs militaires ont par ailleurs été grièvement blessés et rapatriés pour être hospitalisés, a déclaré à l'agence de presse étatique Anadolu le gouverneur de la...
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