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Moyen-Orient - Libye

Sarraj dénonce l’inaction internationale

Fayez el-Sarraj, chef du gouvernement d’union nationale (GNA) libyen, a qualifié hier à Genève son adversaire, le maréchal Khalifa Haftar, de « criminel de guerre », et dénoncé l’inaction internationale face aux violences dans son pays. « Le monde entier a pu assister à l’escalade des hostilités, aux attaques contre la capitale Tripoli depuis le 4 avril 2019. Et jusqu’à aujourd’hui, nous n’avons pas vu d’action de la communauté internationale », a déclaré Fayez el-Sarraj devant le Conseil des droits de l’homme. « Nous avons demandé à plusieurs reprises à ce que des commissions d’enquête soient établies pour suivre les violations les déplacements forcés, les détentions arbitraires, les meurtres extrajudiciaires », a-t-il insisté. Depuis 2015, deux autorités rivales se disputent le pouvoir en Libye : le GNA, reconnu par l’ONU et basé à Tripoli, et un pouvoir incarné par Khalifa Haftar dans l’Est. Une trêve est observée, mais régulièrement violée, depuis le 12 janvier aux portes de la capitale libyenne entre les pro-GNA et les pro-Haftar qui ont lancé en avril 2019 une offensive pour s’emparer de Tripoli. L’appel du dirigeant libyen intervient alors qu’un dialogue politique interlibyen doit démarrer aujourd’hui à Genève, sous les auspices des Nations unies. Ce dialogue doit inclure des représentants des deux camps libyens et des personnalités invitées par l’émissaire de l’ONU, Ghassan Salamé, qui devait rencontrer Fayez el-Sarraj. En parallèle à ce dialogue politique, des pourparlers militaires indirects ont permis d’aboutir à un « projet d’accord de cessez-le-feu » qui doit permettre aux Nations unies de surveiller « le retour sûr des civils dans leurs zones », a indiqué l’ONU hier.


Fayez el-Sarraj, chef du gouvernement d’union nationale (GNA) libyen, a qualifié hier à Genève son adversaire, le maréchal Khalifa Haftar, de « criminel de guerre », et dénoncé l’inaction internationale face aux violences dans son pays. « Le monde entier a pu assister à l’escalade des hostilités, aux attaques contre la capitale Tripoli depuis le 4 avril 2019. Et...

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