Corruption : l'ancien directeur du Casino du Liban, visé par un mandat d'arrêt, dénonce une "accusation politique"

L’ancien président du conseil d’administration du Casino du Liban, Hamid Kreidi, visé par un mandat d'arrêt émis jeudi sur base d'une note d’information judiciaire présentée par l’avocat Wadih Akl pour corruption et délit financier, a dénoncé vendredi une "calomnie" et une "accusation politique".

"Je déplore l'émission d'un mandat d'arrêt contre moi alors que je subis un traitement médical dans un hôpital de Genève", a déclaré M. Kreidi dans un communiqué publié dans la journée, indiquant avoir témoigné et répondu aux convocations de la justice à plusieurs reprises. "Preuve qu'il s'agit d'une calomnie et d'une accusation politique, les actionnaires et les membres du conseil d'administration du Casino ont présenté des preuves montrant que les accusations portées sont fausses", ajoute-il.   

Le dossier a été déféré jeudi devant la procureure de la Cour d'appel du Mont-Liban, la juge Ghada Aoun.

Depuis le déclenchement du mouvement inédit de contestation contre la classe dirigeante, accusée d'incompétence et de corruption, la justice s'est mise en branle et a enclenché des procédures judiciaires tous azimuts contre des responsables publics et privés.