Le représentant des distributeurs de carburants au Liban, Fadi Abou Chakra, a annoncé mardi qu'aucune augmentation des taxes sur le prix de l'essence n'était actuellement prévue, alors que le secteur de la distribution des carburants fait partie des secteurs particulièrement touchés par la crise financière que traverse le Liban.
"Pour le moment, il n'y a pas d'augmentation prévue des taxes sur l'essence", a déclaré M. Abou Chakra après avoir rencontré, avec une délégation, le Premier ministre Hassane Diab.
"Nous avons discuté des tarifs des carburants dans la situation actuelle du pays", a-t-il indiqué, soulignant que "le secteur souffre" de la crise financière et du manque de liquidités. Il a rapporté que le Premier ministre lui avait assuré que ce dossier serait étudié par le cabinet "le plus rapidement possible après l'obtention de la confiance" des députés.
Les différents acteurs du secteur des carburants au Liban réclament depuis plusieurs mois une augmentation du prix des carburants, afin de faire face à la grave crise de liquidités et à la limitation de la circulation du dollar sur le marché local, ce qui a provoqué une augmentation du taux de change livre/dollar, le billet vert s'échangeant contre plus de 2000 livres chez les agents de change. Si un mécanisme a été mis en place par la Banque du Liban pour faciliter le paiement des importations de certains produits, un tel mécanisme est jugé insuffisant par les professionnels qui peuvent en bénéficier.
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