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Le nouveau gouvernement,"une insulte, une provocation et un mépris", dénonce Beirut Madinati


Le Premier ministre Hassane Diab, à Baabda, le 22 janvier 2020. Photo Dalati et Nohra.

Le groupe de la société civile Beirut Madinati a estimé mercredi dans un communiqué, que le nouveau "gouvernement des quotas est une insulte, une provocation et un mépris de la dignité du peuple".  

"Après trois mois d'atermoiements et de fausses promesses d'un gouvernement restreint et indépendant, trois mois couronnés de violence, le pouvoir stérile a formé un gouvernement de quotas politiques ne répondant qu'à ses propres intérêts. Cette ignorance provocatrice des revendications légitimes du peuple promet une large confrontation populaire, qui conduira à l'effondrement complet du pays et accroîtra notre dépendance vis-à-vis de la politique des axes", est-il ajouté. 

"Le processus de formation du gouvernement, en particulier la farce dont nous avons été témoins ces derniers jours, indique clairement qu'il s'agit d'un gouvernement dépendant, soumis à des politiques qui ont détruit et pillé le pays, même si certains (ministres) affichent une certaine expérience ou un certain professionnalisme. Le conseiller est devenu ministre, et le ministre est devenu conseiller ..., dénonce encore Beirut Madinati.  Il n'y a aucune confiance dans la capacité d'un tel gouvernement à fournir un véritable programme de sauvetage qui redonne aux gens leur dignité. Pas de retour en arrière".

Le gouvernement de Hassane Diab, dont la formation officielle a été annoncée mardi peu avant 22h succède au cabinet Hariri, qui a démissionné le 29 octobre sous la pression de la rue qui se révolte depuis le 17 octobre. Cette même rue rejette d'ores et déjà le gouvernement de M. Diab.


Le groupe de la société civile Beirut Madinati a estimé mercredi dans un communiqué, que le nouveau "gouvernement des quotas est une insulte, une provocation et un mépris de la dignité du peuple".  "Après trois mois d'atermoiements et de fausses promesses d'un gouvernement restreint et indépendant, trois mois couronnés de violence, le pouvoir stérile a formé un gouvernement...