L’ex-patron du groupe automobile Renault-Nissan, Carlos Ghosn, est rentré à Beyrouth, malgré son assignation à résidence à Tokyo, où il est sous le coup de quatre inculpations pour corruption, ont rapporté en début de soirée, hier, deux médias locaux. Une information confirmée par une source interrogée par L’Orient-Le Jour.
M. Ghosn est, selon le quotidien al-Joumhouriya, premier à avoir rapporté l’information, arrivé à l’aéroport de Beyrouth à bord d’un avion privé en provenance de Turquie. Les circonstances de ce voyage de l’homme d’affaires libano-franco-brésilien, malgré son assignation à résidence au Japon, ne sont toutefois pas encore claires. La date exacte de son retour au Liban n’est pas claire non plus. Une source a indiqué à L’Orient-Le Jour que M. Ghosn a été vu lundi matin à Beyrouth.
Arrêté initialement en novembre 2018 à son atterrissage à Tokyo, l’ex-PDG de 65 ans est soupçonné d’avoir sciemment omis de déclarer des revenus différés aux autorités boursières entre 2010 et 2018 et accusé d’abus de confiance aggravé. Il était assigné à résidence à Tokyo depuis sa seconde libération sous caution intervenue le 25 avril, dans l’attente de son procès à Tokyo, qui devait débuter au plus tôt au printemps prochain.
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Heureusement pour lui qu’il a pu sortir d’un système judiciaire archaïque et non respectueux des droits de l’homme. Il a bien fui l’injustice et non la justice. Hamdellah 2al saleme M. Ghosn
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10 h 28, le 31 décembre 2019