Vers minuit et demi, la situation restait particulièrement tendue et confuse dans le centre-ville de Beyrouth, et plus spécifiquement entre la maison des Kataëb, à Saïfi, et l'immeuble du Nahar.
Dans cette zone-là, l'armée et les forces de l'ordre sont massivement déployées. Au niveau de la maison des Kataëb, des manifestants, dont de nombreux qui viennent de Tripoli, restent mobilisés.
Des affrontements avec les forces de l'ordre ont lieu à intervalles réguliers.
Alors qu'un manifestation pacifique a eu lieu, dans la rue Weygand, aux abords du parlement, à partir de 17h dimanche, les choses ont dégénéré vers 20h30, quand des manifestants ont lancé des projectiles en direction des forces de l'ordre, qui ont répondu en chargeant, et en tirant des gaz lacrymogènes.
Samedi soir, dans cette même zone, les forces de l'ordre avaient brutalement réprimé les manifestants, beaucoup moins nombreux que dimanche.
Dans la soirée, la ministre sortante de l'Intérieur, Raya el-Hassan avait affirmé qu'il était clair "qu’il y a des infiltrés parmi les manifestants". "Ils provoquent les forces de sécurité pour obliger les forces anti-émeute à riposter", a dit, dans la soirée, la ministre à la MTV en appelant "les manifestants pacifiques à quitter les lieux pour qu’aucun d’eux ne soit blessé”.
Les plus commentés
Pourquoi était-il inscrit "Tel Aviv" sur la carlingue d'un avion à l'AIB ?
Des « zones sûres » en Syrie pour les réfugiés ? Trop tôt pour le dire, persistent les ONG
Journée de commémoration ce 26 avril à Tripoli : les Mamelouks à l’honneur