Des manifestants place Riad el-Solh, dans le centre-ville de Beyrouth, le 19 novembre 2019. Photo Ani
Plusieurs manifestants ont été blessés et d'autres arrêtés mardi soir après des échauffourées entre protestataires et policiers anti-émeute place Riad el-Solh, dans le centre-ville de Beyrouth. Des contestataires ont tenté de franchir le barbelé en direction de la place de l’Étoile, où se trouve le siège du Parlement libanais. D'autres ont jeté des bouteilles d'eau sur les forces de l'ordre, rapporte l'agence.
Selon des sources sécuritaires citées par la chaîne locale LBCI, 11 personnes ont été arrêtées. Selon le mouvement "Vous puez", ce sont 12 protestataires qui ont été interpellés. Dans ce contexte, à l'appel du collectif de la société civile, nombre de protestataires se sont rassemblés devant la caserne Hélou où les manifestans ont été transférés. Ils ont été rejoints par Melhem Khalaf, nouveau bâtonnier de l'Ordre des avocats de Beyrouth.
La Défense civile, citée par la LBCI, a indiqué que cinq ou six personnes ont été blessées à des degrés différents.
Sous la pression d'une rue décidée à ne rien lâcher, la séance législative prévue aujourd'hui à 11h a été reportée sine die, faute de quorum. Les députés étaient censés élire les membres des commissions parlementaires puis examiner plusieurs lois anti-corruption, ainsi qu'une loi d'amnistie générale controversée.
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