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Liban

Le BN refuse de donner à la classe politique « une seconde chance »

Le parti du Bloc national s’est étonné hier, dans un communiqué, « qu’en dépit des pressions d’une révolution pacifique et policée, les autorités continuent d’ignorer les demandes émanant de leurs citoyens, en particulier celle de la formation d’un gouvernement de salut indépendant, souverainiste de spécialistes (…) essayant plutôt par tous les moyens de la diviser par confessions et régions, et de la dresser face à l’armée ».

Le BN impute « aux partis loyalistes » l’apparition d’armes au cours des derniers jours, et y voit « la faillite de tous les efforts visant à voler la révolution et à raviver les clivages politiques entre 8 et 14 Mars, auxquels la révolution est parfaitement indifférente ».

Dénonçant les maux qui rongent les partis de la classe politique – confessionnalisme, corruption, féodalisme politique, clientélisme et suivisme –, le BN s’est interrogé : « Comment est-il possible de songer à donner à cette classe politique une nouvelle chance, alors que, depuis la démission de Saad Hariri, elle continue d’ignorer la révolution et se montre incapable de désigner un nouveau Premier ministre, noyée qu’elle est dans ses contradictions ? »


Le parti du Bloc national s’est étonné hier, dans un communiqué, « qu’en dépit des pressions d’une révolution pacifique et policée, les autorités continuent d’ignorer les demandes émanant de leurs citoyens, en particulier celle de la formation d’un gouvernement de salut indépendant, souverainiste de spécialistes (…) essayant plutôt par tous les moyens de la diviser...

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