A Saïda, au Liban-Sud, comme dans tout le Liban, des dizaines de manifestants se sont rassemblés sur la place Elia, rebaptisée place de la révolution du 17 octobre, et ont allumé à 18h des bougies à la mémoire de Ala' Abou Fakhr, cadre du Parti socialiste progressiste, tué la veille à Khaldé.
Les personnes présentes ont récité une prière à la mémoire du "martyr de la révolution" et entonné l'hymne national. Un grand portrait du défunt était installé au milieu de la place avec l'inscription "Ton sang n'a pas coulé en vain".
Ala' Abou Fakhr est "le deuxième martyr après Hussein el-Attar et c'est le président de la République, Michel Aoun, qui est responsable" de sa mort, confie Samia, présente à la veillée, à notre correspondant Mountasser Abdallah. De son côté, Nadia promet que les Libanais "vont poursuivre la révolution pour lui".
Selon un communiqué de l’armée publié après l'incident ayant coûté la vie à Ala' Abou Fakhr, une rixe a eu lieu entre un groupe de protestataires qui coupaient la route et des militaires qui passaient à bord d'un véhicule appartenant à l'armée, ce qui a poussé un soldat à ouvrir le feu pour les disperser, touchant le cadre du PSP. L’institution militaire ajoute avoir ouvert une enquête après l'arrestation du militaire qui a ouvert le feu.
Les plus commentés
La Suisse remporte le concours de l'Eurovision marqué par les tensions autour d'Israël
Ciblé par des « menaces de mort », Farès Souhaid appelle le parquet à se saisir de l'affaire
Pédophilie sur TikTok : conflit judiciaire autour d'une audition des mineurs arrêtés