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Dernières Infos - Liban

Les manifestants affluent aux abords du palais présidentiel de Baabda

Des manifestants brandissant des drapeaux libanais devant le palais de Baabda, le 13 novembre 2019. Photo Nada Merhi

Des manifestants ont commencé à affluer mercredi aux abords du palais présidentiel de Baabda, dont l'accès est bloqué par un déploiement massif de l'armée et des forces de sécurité, pour exprimer leur colère contre des propos du président Michel Aoun lors d'une interview télévisée mardi soir et qui a mis le feu aux poudres.

Dans son entretien, le chef de l'Etat avait déclaré : "Nous avons bien entendu vos revendications et vos appréhensions mais ne détruisez pas le pays et cessez d'assiéger les institutions publiques (...). S'ils estiment qu'il n'y a pas de personnes intègres dans cet Etat, qu'ils émigrent, a encore lancé le président. Qu'ils revoient mon passé et qu'ils restent avec moi si ce passé leur plaît, sinon c'est moi qui partirai".

Ces propos ont suscité un tollé sur les réseaux sociaux, poussant la présidence à publier une mise au point quelque peu alambiquée. "Ces propos ont été mal interprétés, peut-on y lire. Le chef de l'Etat voulait dire que si les contestataires n'arrivent pas à trouver des personnes intègres pour participer à un dialogue, qu'ils émigrent car de cette façon ils n'arriveront pas au pouvoir".

Selon notre journaliste sur place Nada Merhi, les protestataires ont observé une minute de silence à la mémoire d'Ala' Abou Fakhr, un cadre du Parti socialiste progressiste du leader druze Walid Joumblatt tué par balles dans la nuit de mardi à mercredi à Khaldé. Il s'agit de la deuxième victime en marge de la contestation qui secoue le Liban depuis le 17 octobre. Selon un communiqué de l’armée, une rixe a eu lieu entre un véhicule militaire de passage et un groupe de protestataires qui coupaient la route, forçant un militaire à ouvrir le feu pour les disperser. L’institution militaire ajoute avoir ouvert une enquête après l'arrestation du militaire qui a ouvert le feu.



Des manifestants ont commencé à affluer mercredi aux abords du palais présidentiel de Baabda, dont l'accès est bloqué par un déploiement massif de l'armée et des forces de sécurité, pour exprimer leur colère contre des propos du président Michel Aoun lors d'une interview télévisée mardi soir et qui a mis le feu aux poudres.Dans son entretien, le chef de l'Etat avait déclaré :...