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Culture - Signature

Noha Baz préfère le bonheur et en donne les recettes

La pédiatre, connue pour ses actions et ses engagements mais aussi pour son goût de la vie, signe ce samedi 9 novembre, au musée MiM*, son autobiographie. Inspirante.

Noha Baz, une énergie et une curiosité insatiables. Photo DR

Figure connue de la médecine pédiatrique comme des rubriques mondaines au Liban, Noha Baz signe un livre plein de saveurs, d’empathie et d’énergie positive. Une autobiographie sous forme d’abécédaire, à travers lequel elle livre le récit, en pointillé, de son parcours, émaillé d’enthousiasmes et de passions.

À commencer par celle qu’elle voue à son métier : la pédiatrie exercée comme une véritable mission, dans le but d’offrir une égalité de chance et de soins à tous les enfants et notamment aux plus défavorisés d’entre eux. Un rêve de petite fille que la docteure au grand cœur a concrétisé en fondant il y a une vingtaine d’années l’association Les Petits Soleils.

Ceux qui connaissent Noha Baz ne seront pas étonnés qu’elle ait choisi d’intituler son autobiographie Il n’y a pas de honte à préférer le bonheur. Ce titre, qu’elle a puisé dans les carnets d’Albert Camus– l’un des auteurs auxquels cette boulimique de lecture voue une véritable adoration –, lui correspond totalement.

Dans ce livre, qui vient de sortir aux éditions Alisio (dans la collection Témoignages & Documents), l’infatigable médecin et auteure gastronomique – diplômée en hautes études du goût et de la gastronomie de l’université de Reims, elle a, à son actif, 4 ouvrages culinaires dont La nuit de la pistache (Noir blanc, etc.) et La recette d’où je viens (L’Orient des livres) –, se raconte donc pour la première fois au niveau personnel.

Une épicurienne assumée
Préfacé par Olivia de Lamberterie (papesse de la critique littéraire en France), son récit porte dans son titre même la promesse d’une lecture qui fait du bien. Et c’est le cas ! Passé les inévitables a priori que l’on peut avoir sur les raisons qui sous-tendent cette démarche d’écriture pouvant sembler purement égocentrique, au fur et à mesure que l’on plonge dans cet ouvrage se dessine une personnalité riche en paradoxes (mais qui ne l’est pas?) : à la fois extrêmement sensible aux autres et en particulier « ceux qui dans notre société inégalitaire vivent dans la précarité », et ne cachant pas son attrait pour « une certaine forme de légèreté ». Une épicurienne assumée qui narre, avec délectation, ses parenthèses gourmandes auprès des grands chefs dont elle cultive l’amitié ou encore son goût pour la mode, les sorties, les voyages, la musique, les livres et les auteurs… Sans parler de cuisine, celle qu’elle prépare avec autant d’amour au quotidien qu’à l’occasion de grandes tablées…

Et c’est le portrait d’une femme perpétuellement à la recherche du bon et du beau, mue par le besoin de débusquer la beauté en toutes choses pour mieux la partager, qui se dessine au fil des pages. Une femme aussi douée pour la fête que pour les soins, et qui aimerait que l’on arrête d’assimiler médecine et austérité. Une femme pour qui « le bonheur est comme un parfum, on le porte sur soi pour mieux le communiquer aux autres ». Et qui dévoile au fil de courts chapitres (aux titres succincts : Aînée, Amitié, Amour, Beyrouth, Enfance, Guerre, Gastronomie, Huiles essentielles, Maternité, Hippocrate…) des moments, des épisodes, une certaine éducation, qui ont contribué à façonner son joyeux tempérament. En racontant avec pudeur des pans de sa vie, la pédiatre et gastronome espère apporter un témoignage inspirant.

Un exemple que cette aînée d’une fratrie soudée a toujours eu à cœur de donner. Une sorte de manuel sur l’art et la manière d’apprivoiser le bonheur. De le capturer, comme un papillon, dans les filets des jours ensoleillés, de s’y accrocher durant les périodes grises, et de le transmettre autour de soi, aux enfants en particulier.

Un livre facile à lire et dont les droits d’auteur seront, évidemment, intégralement reversés à l’association Les Petits Soleils.

*Signature le samedi 9 novembre, au musée MiM (Musée des minéraux de l’USJ), rue de Damas, à partir de midi.



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