Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

"Les Libanais ont perdu confiance en l’État. Nous devons restaurer cette confiance", lance Aoun, devant des partisans du CPL rassemblés à Baabda

"Les Libanais ont perdu confiance en l’État. Nous devons restaurer cette confiance", a lancé Michel Aoun, devant des partisans du Courant patriotique libre (CPL) rassemblés à Baabda dimanche en début d'après-midi.

Les partisans du CPL, dirigé par Gebran Bassil et fondé par le président Michel Aoun, deux des cibles privilégiées du mouvement de contestation contre le classe dirigeante, qui est entré dans son 18ème jour, se sont rassemblés en masse, dimanche en fin de matinée devant le palais de Baabda pour une manifestation de soutien au chef de l'Etat. Des partisans qui ont afflué de tout le pays.

"Cette révolution doit rester la révolution contre l'injustice, sinon elle s'effondrera", avait averti Gebran Bassil, quelques minutes avant le président. "Vous dites "Tous, c'est à dire tous" (Kellon Yaani Kellon, slogan de la révolution, ndlr), mais tout le monde n'est pas corrompu. Si vous vous en prenez à tout le monde, les corrompus et les autres, il ne peut pas y avoir de reddition des comptes. Nous ne devons pas être la cible des symboles de la corruption, et celle de leurs victimes", a ajouté M. Bassil. "Au lieu de bloquer la route aux citoyens en érigeant des barrages, qui nous rappellent le temps de la guerre et des milices, coupons la route aux corrompus et à ceux qui ne votent pas les lois contre le recouvrement des fonds volés, la levée de l'immunité et du secret bancaire", a-t-il également dit.


"Les Libanais ont perdu confiance en l’État. Nous devons restaurer cette confiance", a lancé Michel Aoun, devant des partisans du Courant patriotique libre (CPL) rassemblés à Baabda dimanche en début d'après-midi.Les partisans du CPL, dirigé par Gebran Bassil et fondé par le président Michel Aoun, deux des cibles privilégiées du mouvement de contestation contre le classe...