Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, a affirmé mardi que la situation actuelle au Liban, qui connaît une révolte populaire inédite visant "la chute du régime actuel", nécessite "un apaisement immédiat et un dialogue entre toutes les composantes" de la politique libanaise. Dans une déclaration à la chaîne d'informations locale NBN, proche du mouvement Amal qu'il dirige, le chef du Législatif a estimé que "ce qu'il se passe n'est pas une question communautaire et n'est absolument pas confessionnel".
Plus tôt dans la journée, des partisans du Hezbollah et du mouvement Amal avaient attaqué des manifestants bloquant la circulation sur le "Ring" de Beyrouth. Empêchés d'avancer par l'armée, ils s'étaient ensuite rendus sur les places du centre-ville, épicentre de la contestation dans la capitale, où ils ont détruit les tentes et infrastructures installées par les contestataires depuis le début de la révolte, le 17 octobre.
Peu après, Saad Hariri avait présenté sa démission au chef de l’État Michel Aoun. Ce dernier n'a pas encore officiellement commenté cette décision.
Les plus commentés
Oui, non, peut-être ? Comment le Liban a répondu à la feuille de route française
La Suisse remporte le concours de l'Eurovision marqué par les tensions autour d'Israël
Ciblé par des « menaces de mort », Farès Souhaid appelle le parquet à se saisir de l'affaire