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Dernières Infos - Liban

"Le Hezbollah ne peut gouverner le Liban, le Liban est au peuple", crie-t-on à Tripoli


Tripoli, vendredi soir. Photo Omar el-Imady

Sans surprise, les manifestants mobilisés à Tripoli ont rejeté le discours de Hassan Nasrallah, leader du Hezbollah, prononcé vers 16h.

"Tous veut dire dire tous, dont Hassan Nasrallah", criaient les manifestants après le discours, selon notre journaliste sur place, Ornella Antar. Depuis le début de la mobilisation, les manifestants, à travers le Liban, appellent au départ de tous les dirigeants libanais, en criant "Kellon yaani Kellon".

Acclamé par les manifestants, un orateur a appelé l'armée à protéger le peuple. "Le Hezbollah ne peut gouverner le Liban, le Liban est au peuple", a-t-il dit.

Pour l'un des manifestants, le discours de Hassan Nasrallah est "nul, nul, nul". "Par ses propos, on dirait qu'il représente le président Michel Aoun et le Premier ministre Saad Hariri, affirme Ghazwen el-Kharrat 50 ans. Or Hassan Nasrallah ne nous représente pas, même s'il est Libanais, même s'il est l'un de nous".  "Par ailleurs, il accuse le peuple dans la rue d'être financé par des responsables sans avoir aucune sans preuve", dénonce-t-il.

Dans son discours, le deuxième en moins d'une semaine, Hassan Nasrallah, a estimé que le mouvement de contestation "n'est plus aujourd'hui un mouvement populaire spontané", mais "mené et financé par des forces politiques ainsi que des personnalités et entreprises spécifiques". Le leader chiite a par ailleurs appelé ses partisans à "sortir de la rue". "Nous ne sommes pas concernés par ce mouvement et nous n'avons aucun intérêt à être dans la rue", a-t-il ajouté. Après cet appel, les partisans du parti chiite ont quitté la place Riad el-Solh, où ils s'étaient rassemblés, provoquant des heurts avec les manifestants, avant le discours du leader chiite. Un grand nombre de motards brandissant les drapeaux du Hezbollah et du mouvement chiite Amal ont toutefois sillonné peu après les rues de la banlieue sud et de Tyr, au Liban-Sud.


Sans surprise, les manifestants mobilisés à Tripoli ont rejeté le discours de Hassan Nasrallah, leader du Hezbollah, prononcé vers 16h."Tous veut dire dire tous, dont Hassan Nasrallah", criaient les manifestants après le discours, selon notre journaliste sur place, Ornella Antar. Depuis le début de la mobilisation, les manifestants, à travers le Liban, appellent au départ de tous les...