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Dernières Infos - Liban

Baabda : après avoir été reçus par Aoun, les manifestants se dispersent



Le président libanais, Michel Aoun (au centre), recevant une délégation de manifestants au palais de Baabda, le 18 octobre 2019. Photo Dalati et Nohra

Les manifestants qui s'étaient rassemblés vendredi sur l'autoroute menant au palais présidentiel, à Baabda, se sont dispersés en fin de soirée après qu'un groupe d'entre eux a été reçu par le président libanais, Michel Aoun, qui leur a assuré qu'il allait tout faire pour "alléger leurs souffrances".

"Je vous comprends, vos souffrances sont les miennes et je ferai de mon mieux pour les alléger", a dit le chef de l'Etat aux manifestants reçus au palais de Baabda, selon des propos rapportés sur le compte Twitter de la présidence. "Nous avons lancé une série de mesures pour mettre un terme à tout ce dont vous vous plaignez et nous allons poursuivre le travail dans ce sens", a-t-il ajouté. A l'issue de cet entretien, la plupart des manifestants ont quitté l'autoroute menant au palais.

Dans l'après-midi, les manifestants avaient affirmé qu'ils voulaient entrer au palais de Baabda même "au prix de leurs vies", selon les propos de certains d'entre eux. "Le palais présidentiel est le palais du peuple, c'est notre maison. Nous voulons juste nous asseoir dans le jardin du palais", avait lancé l'un deux à notre correspondante Hoda Chedid, également correspondante de la chaîne LBCI. Des échauffourées avaient alors éclaté entre le groupe de manifestants et les forces de l'ordre en charge de la sécurité du palais.

Cet accès de tension intervient peu après le discours prononcé par le Premier ministre, Saad Hariri, durant lequel le chef du gouvernement a donné un délai de 72h à ses partenaires au sein du cabinet pour soutenir ses réformes économiques.

Un peu plus tôt, le chef de la diplomatie Gebran Bassil, qui dirige également le Courant patriotique libre fondé par le chef de l'Etat, s'était entretenu avec ce dernier au palais de Baabda. Il avait prévenu, peu avant le discours de Saad Hariri, que "l'alternative au gouvernement actuel pourrait être le chaos dans la rue, et même la discorde".


Les manifestants qui s'étaient rassemblés vendredi sur l'autoroute menant au palais présidentiel, à Baabda, se sont dispersés en fin de soirée après qu'un groupe d'entre eux a été reçu par le président libanais, Michel Aoun, qui leur a assuré qu'il allait tout faire pour "alléger leurs souffrances". "Je vous comprends, vos souffrances sont les miennes et je ferai de mon mieux pour...