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Nos Lecteurs ont la Parole - par Georgette GÉBARA

Hello Dear Gaby !

Quel plaisir après tant d’années de pouvoir « reconnecter » grâce aux pages de notre cher L’Orient-Le Jour ! Que de souvenirs : les vacances de Philippines, le retour d’Adonis, Stalag Tango... Et les années ont filé.

L’interview était très intéressante (merci Edgar), et un homme aussi cultivé que toi a certainement droit à ses opinions. Mais de là à anéantir d’un trait de plume la culture anglaise et d’en faire seulement « une langue »... Comme on dit en anglais : I beg to differ.

Tout d’abord, il faut aussi éviter de confondre « anglais » et « américain ». Les différences sont très grandes dans beaucoup de domaines, puisqu’il faut se rappeler que des siècles séparent les deux.

Je ne vais pas tomber dans le cliché attendu en mentionnant tout de suite Shakespeare. (Dire que tu avoues que Hamlet a été un point de départ pour toi. Tu l’as peut-être lu dans une traduction française ?).

Si nous reculons seulement jusqu’au XIVe siècle, nous pouvons commencer par Geoffrey Chaucer qui a donné ses lettres de noblesse à la langue anglaise, pour arriver à Marlowe, Sheridan, Oscar Wilde, les poètes Tennyson, Byron, Browning, Keats ; les écrivains John Milton, Charles Dickens, Sir Walter Scott, D. H. Lawrence (et bien d’autres, bien sûr, côté hommes), Jane Austen, les Brontës, etc., côté femmes, et d’autres et d’autres, que tu connais certainement. Sans oublier l’humour mordant de George Bernard Shaw aussi épicé que celui de Sacha Guitry, par exemple.

Je ne vais pas m’étaler sur la musique, la peinture (et la caricature), l’art de la critique, la pensée, les musées, les grandes bibliothèques, l’art naval… Tout ce que comporte une culture polyvalente et profonde, représentant les richesses d’un grand empire. (Très peu de gens le savent, mais la reine Elizabeth I écrivait de la poésie et composait de la musique). Loin de moi d’érafler tes connaissances et ton expérience, ou de déranger un ancien ami duquel je suis très fière. Mais une petite mise au point amicale… was very necessary. Sorry, my dear !

Et voilà : it is all said and done !

Mes souhaits les plus chaleureux t’accompagnent,

Georgette GÉBARA

Ta chorégraphe du bon vieux temps

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour.

Quel plaisir après tant d’années de pouvoir « reconnecter » grâce aux pages de notre cher L’Orient-Le Jour ! Que de souvenirs : les vacances de Philippines, le retour d’Adonis, Stalag Tango... Et les années ont filé. L’interview était très intéressante (merci Edgar), et un homme aussi cultivé que toi a certainement droit à ses opinions. Mais de là à anéantir...

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