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Nos Lecteurs ont la Parole - par Carla YARED

Dans ces bras-là

Jacques Chirac s’en est allé. Et même s’il était déjà absent, sa disparition nous fera prendre conscience combien sa bienveillance à l’égard du Liban manquera cruellement, définitivement aux Libanais.

De cette longue histoire d’amour, je retiens son image à l’inauguration de la Résidence des Pins en avril 1996. Nous étions un pays convalescent. À la fin de son discours, « JC » ouvre grands ses bras à l’envergure plus ample encore que celle du Corcovado. Et je me souviens avoir pensé : on n’a rien à craindre tant qu’on sera « dans ces bras-là » !

Et pourquoi pas, dans ce cœur-là? Celui d’un humaniste. Je relis son discours de juin 2006, lors de l’inauguration du musée du Quai Branly : « Aucun peuple, aucune nation, aucune civilisation n’épuise ni ne résume le génie humain. Chaque culture l’enrichit de sa part de beauté et de vérité, et c’est seulement dans leurs expressions toujours renouvelées que s’entrevoit l’universel qui nous rassemble. »

On l’aimait de nous aimer, mais plus encore, d’être aimés par une belle personne dont le regard vous fait exister.


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour.

Jacques Chirac s’en est allé. Et même s’il était déjà absent, sa disparition nous fera prendre conscience combien sa bienveillance à l’égard du Liban manquera cruellement, définitivement aux Libanais.De cette longue histoire d’amour, je retiens son image à l’inauguration de la Résidence des Pins en avril 1996. Nous étions un pays convalescent. À la fin de son discours,...

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