La conférence sur la transformation du secteur agricole s’est tenue hier au Sérail. Parrainé par le Premier ministre, Saad Hariri – représenté par le ministre de l’Agriculture, Hassan Lakkis –, l’événement a été organisé en partenariat avec le ministère de l’Agriculture, la Banque mondiale et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Les différents panels ont été consacrés au retard accumulé par le secteur au Liban en termes d’innovations et aux moyens de le combler, ainsi qu’à la non-conformité de certains produits libanais aux standards internationaux, une carence qui pénalise les exportations.
Lors de cette conférence, le directeur régional de la BM pour le Moyen-Orient, Saroj Kumar Jha, a rappelé les bénéfices du développement de l’agriculture aux niveaux économique et social, notamment la création d’emplois pour les femmes et les jeunes actifs, ainsi que la réduction de la pauvreté. Le directeur régional de la FAO, Maurice Saadé, s’est quant à lui réjoui de la « priorité » enfin accordée à ce secteur par l’État libanais, évoquant ses bénéfices pour la balance commerciale du pays (fortement déficitaire). Selon les chiffres communiqués pendant l’atelier, le secteur agricole représente 4 % du PIB libanais et emploie 25 % de la population active, soit 50 % de la population rurale.
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