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Dernières Infos - Liban

Aoun : "Je suis le chef de l'Etat et je représente la dignité des Libanais"

Le président libanais, Michel Aoun. Photo d'archives Dalati Nohra / Reuters

Le président libanais, Michel Aoun, a affirmé jeudi qu'il représentait la dignité des Libanais en affirmant que la liberté d'expression n'équivalait pas à la liberté d'insulter, en référence aux manifestations populaires de dimanche durant lesquels plusieurs protestataires avaient apostrophé le chef de l'Etat.

"Le droit de manifester n'implique pas le droit d'insulter, et la liberté de la presse ne veut pas dire liberté de diffuser les rumeurs qui portent atteinte à la nation", a affirmé le président Aoun, en début du Conseil des ministres qu'il préside au palais de Baabda.

"Aujourd'hui, il n'y a pas de temps pour la surenchère, mais plutôt pour trouver des solutions aux problèmes, surtout ceux d'ordre économique, à commencer par l'adoption d'un budget" pour l'année 2020, a ajouté le président. "Je suis le chef de l'Etat et je représente la dignité des Libanais et le prestige de l'Etat. Nous tous, nous représentons le pouvoir exécutif, et tout échec et un échec pour tout le pouvoir. C'est pour cela que nous ne pouvons pas échouer, et nous n'échouerons pas", a affirmé le président.

Dimanche, des centaines de Libanais, excédés par les difficultés économiques avaient manifesté sur l'ensemble du territoire. La plupart des manifestants exprimaient des revendications à caractère social, mais certains n'ont pas hésité à réclamer "la chute du régime". Le mouvement de contestation avait été marqué par une série de débordements. Les milieux proches du président de la République affirment que ces manifestations sont le résultat d'une campagne orchestrée visant à mettre en échec le mandat du chef de l’État. Le bureau de presse du palais de Baabda avait rappelé certains articles du Code pénal portant sur "les atteintes à la réputation financière de l’État".

Le président libanais, Michel Aoun, a affirmé jeudi qu'il représentait la dignité des Libanais en affirmant que la liberté d'expression n'équivalait pas à la liberté d'insulter, en référence aux manifestations populaires de dimanche durant lesquels plusieurs protestataires avaient apostrophé le chef de l'Etat."Le droit de manifester n'implique pas le droit d'insulter, et la liberté de...