Le président libanais Michel Aoun a loué lundi les mesures économiques prises pour résoudre la crise économique qui secoue le Liban.
"Le Liban a pris de nombreuses mesures économiques comme le vote d'un budget d'austérité pour l'année en cours et l'année suivante, la mise en place d'impôts sur les produits importés, la lutte contre la corruption et la mise en place de réformes dans plusieurs secteurs", a déclaré le chef de l'Etat qui a reçu une délégation de l'American Task Force for Lebanon au palais de Baabda. "Ce que nous faisons aujourd'hui, personne jusque là n'avait osé le faire", a-t-il assuré.
Par ailleurs, le président Aoun a estimé que la présence des réfugiés syriens sur le territoire libanais coûtait trois milliards de dollars par an.
Dans la matinée, le chef de l'Etat libanais avait reçu le gouverneur de la Banque du Liban (BDL), Riad Salamé, qui a affirmé que la BDL "répond aux besoins en devises étrangères des secteurs privé et public et continuera à le faire conformément aux taux fixes annoncés, sans aucun changement", alors que les derniers jours ont été marqués par une grande inquiétude des Libanais concernant une éventuelle pénurie de dollars et la stabilité de la livre libanaise.
Dimanche, des centaines de Libanais, excédés par les difficultés économiques et l’inanité des politiques gouvernementales, avaient manifesté sur l'ensemble du territoire. La plupart des manifestants exprimaient des revendications à caractère social, mais certains n'ont pas hésité à réclamer "la chute du régime". Le mouvement de contestation avait été marqué par des débordements.
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