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Liban

La tournée de Schenker auprès des responsables

Le président Aoun recevant David Schenker, à la tête d’une délégation, au palais de Baabda. Photo ANI

Au cours de sa visite de trois jours au Liban axée sur le litige frontalier avec Israël et la tension régionale, le secrétaire d’État adjoint américain aux Affaires du Proche-Orient, David Schenker, s’est notamment entretenu mardi avec le chef de l’État, Michel Aoun, qui, selon un communiqué du palais présidentiel, a exprimé « l’espoir du Liban de voir les États-Unis reprendre la médiation là où elle s’est arrêtée avec l’ambassadeur Satterfield, pour arriver à une démarcation des frontières maritime et terrestre ». « Plusieurs sujets ont déjà été arrêtés, il ne reste plus qu’à négocier quelques points de contentieux », ajoute le texte.

M. Schenker a remplacé David Satterfield, qui a fait la navette entre le Liban et Israël ces derniers mois pour aider les deux voisins – toujours techniquement en état de guerre – à trouver un accord sur une démarcation de leurs frontières terrestre et maritime.

Accompagné de son adjoint, Joël Rayburn, et de l’ambassadrice américaine, Elizabeth Richard, M. Schenker a en outre été reçu à Aïn el-Tiné par le chef du Parlement, Nabih Berry, avec lequel il s’est également penché sur la question des frontières. À cette occasion, M. Berry a accusé Israël d’« ébranler la stabilité instaurée depuis 2006 et (de) violer la résolution 1701 des Nations unies », soulignant « l’attachement du Liban aux résolutions internationales, notamment la 1701, et sa volonté de se stabiliser et de ne pas être entraîné dans la guerre ».

Avec sa délégation, l’émissaire américain s’est rendu hier auprès du chef des Forces libanaises (FL), Samir Geagea. « À ce jour, les choses en sont aux préparatifs en vue de parvenir à dessiner un cadre précis de négociations », a indiqué M. Geagea au sujet du litige frontalier, soulignant que « les efforts en cours tendent à trouver des solutions aux divergences sur le contenu » de ces négociations.

Au sujet de la tension sécuritaire entre le Hezbollah et Israël, le chef des FL a estimé que « la série des incidents ces derniers temps n’est guère rassurante », évoquant « l’inquiétude également ressentie par M. Schenker à l’égard de la situation sécuritaire dans son ensemble ».

En début de soirée, c’était au tour du ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, de recevoir M. Schenker.

Le diplomate américain avait réservé lundi sa première visite au chef du gouvernement, Saad Hariri, et s’était également entretenu mardi avec le chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, le chef des Kataëb, Samy Gemayel, le député et ancien Premier ministre Nagib Mikati, ainsi que le député Fouad Makhzoumi, comme il s’était rendu au Liban-Sud.

Au cours de sa visite de trois jours au Liban axée sur le litige frontalier avec Israël et la tension régionale, le secrétaire d’État adjoint américain aux Affaires du Proche-Orient, David Schenker, s’est notamment entretenu mardi avec le chef de l’État, Michel Aoun, qui, selon un communiqué du palais présidentiel, a exprimé « l’espoir du Liban de voir les États-Unis...

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