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Liban

Banderole à l’ambassade de Turquie : la Cour de cassation se saisit de la note d’information contre un militant du CPL

Le bureau du procureur général près la Cour de cassation a décidé hier de se saisir de la note d’information déposée par cinq avocats contre le militant du Courant patriotique libre (CPL), Tony Orian, qu’ils accusent d’avoir accroché jeudi une banderole hostile à la Turquie devant l’ambassade turque à Rabieh, pour « atteinte aux relations du Liban avec un pays ami »

Le président Aoun avait affirmé le 31 août dernier, dans un discours prononcé pour le lancement des célébrations du centenaire du Grand Liban, que toutes « les tentatives de libération du joug ottoman s’étaient heurtées à la violence, aux combats et dissensions confessionnelles ». « Le terrorisme d’État des Ottomans envers les Libanais, surtout lors de la Première Guerre mondiale, a fait des centaines de milliers de victimes, tuées soit par la famine, soit encore par la servitude ou la conscription », avait-il ajouté.

Ne tardant pas à réagir, le ministère turc des Affaires étrangères avait accusé le chef de l’État libanais de « révisionnisme politique », lui reprochant d’avoir « ignoré tous les événements qui ont eu lieu depuis la colonisation » occidentale de la région et « essaie de faire assumer à l’administration ottomane la responsabilité des catastrophes d’aujourd’hui ».

Deux jours plus tard, l’ambassadeur de Turquie à Beyrouth, Hakan Cakil, a été convoqué par le ministère libanais des Affaires étrangères afin de s’expliquer sur les critiques de la diplomatie turque à l’encontre du chef de l’État libanais. Le ministère a demandé officiellement à Ankara de « réparer la faute » qu’il lui reproche d’avoir commise. La demande a été confiée à l’ambassadeur de Turquie qui a été reçu par le directeur des affaires politiques, Ghadi Khoury. Ce dernier lui a demandé des explications au sujet de la réaction « inamicale » d’Ankara au discours présidentiel.

Quelques heures après la mise en place de la banderole à l’entrée de l’ambassade de Turquie au Liban, l’ambassadeur du Liban en Turquie, Ghassan Mouallem, avait été convoqué par le ministère turc des Affaires étrangères.

Le bureau du procureur général près la Cour de cassation a décidé hier de se saisir de la note d’information déposée par cinq avocats contre le militant du Courant patriotique libre (CPL), Tony Orian, qu’ils accusent d’avoir accroché jeudi une banderole hostile à la Turquie devant l’ambassade turque à Rabieh, pour « atteinte aux relations du Liban avec un pays ami »...

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