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Liban - Liban

Notation souveraine du Liban : Hariri temporise, Jarrah s’avance

Saad Hariri lors du Conseil des ministres de jeudik. Photo Dalati et Nohra

La mise à jour probable de la notation souveraine du Liban par deux des trois principales agences de notation américaines, Fitch et Standard & Poor’s (S&P), a été commentée par le chef du gouvernement, Saad Hariri, et plusieurs ministres hier, en marge de la réunion du Conseil des ministres qui s’est tenue sous la présidence du chef de l’État, Michel Aoun, à Beiteddine.

Alors que, selon des informations de la LBCI, le Premier ministre Saad Hariri a appelé au début de la réunion du gouvernement à cesser les « conjectures » sur ce sujet, le ministre de l’Information Jamal Jarrah a affirmé à l’issue de la séance que la note souveraine du pays ne serait pas modifiée. Une déclaration qui surprend dans la mesure où aucune information officielle n’a pour l’instant filtré de la part des deux agences concernées. Plus tôt dans la journée, le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil, avait souligné que la question devait être traitée avec « responsabilité », ajoutant que « tous les propos inexacts concernant la baisse de la note du Liban sont préjudiciables ».

Selon plusieurs sources concordantes, le rapport de S&P – qui attribue pour l’instant la note de « B- » avec perspective « négative » aux titres de dette émis par le Liban – devrait être publié ce soir. C’est en revanche moins clair pour celui de Fitch ( « B- », « négative » ), que certains milieux bancaires avaient annoncé pour le début de semaine.

Il reste que les spéculations concernant une éventuelle révision de la note se multiplient depuis que la troisième agence de notation, Moody’s, a dégradé d’un cran la note du pays en janvier (de « B3 », « négative » à « Caa1 », « stable »), alors que le pays fait face à un endettement important (le ratio dette/PIB, qui tourne autour de 150 %) et un ralentissement de la croissance des dépôts bancaires. Une effervescence qui s’est intensifiée ces dernières semaines. Si l’économiste de Goldman Sachs, Farouk Soussa, a jugé une dégradation par S&P possible, dans une note publiée la semaine dernière au regard de la situation du pays, le président du Parlement, Nabih Berry, a, lui, fait part mercredi de son optimisme sur la question.

La mise à jour probable de la notation souveraine du Liban par deux des trois principales agences de notation américaines, Fitch et Standard & Poor’s (S&P), a été commentée par le chef du gouvernement, Saad Hariri, et plusieurs ministres hier, en marge de la réunion du Conseil des ministres qui s’est tenue sous la présidence du chef de l’État, Michel Aoun, à...

commentaires (3)

A quoi sert un ministère de l'information? Gérer la censure et/ou la désinformation?

TrucMuche

15 h 28, le 24 août 2019

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Commentaires (3)

  • A quoi sert un ministère de l'information? Gérer la censure et/ou la désinformation?

    TrucMuche

    15 h 28, le 24 août 2019

  • QUELLES QUE SOIENT LES NOTATIONS CA NE CHANGERA RIEN A LA SITUATION EFFECTIVE DU PAYS. IL FAUT TRAVAILLER SUR DES MESURES ET DES REFORMES CONCRETES POUR SORTIR LE PAYS DU GOUFFRE OU NOS ABRUTIS CORROMPUS ET INCOMPETENTS L,ONT POUSSE. MAIS LES PYROMANES POURRAIENT-ILS SE TRANSFORMER EN SAPEURS-POMPIERS ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 54, le 23 août 2019

  • Wait and See

    Chucri Abboud

    11 h 43, le 23 août 2019

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