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Liban

Arslane à Hariri : Envoyer des messages de l’étranger est un crime

Le leader druze Talal Arslane, lors d\'une conférence de presse, le 29 juillet 2019 à Khaldé, au sud de Beyrouth. Photo an-Nahar

Le chef du Parti démocrate libanais, le député Talal Arslane, s’en est pris hier au Premier ministre Saad Hariri, à l’occasion de la commémoration du quarantième du décès de deux de ses partisans, Samer Abi Faraj et Rami Salmane, tués lors des affrontements armés de Qabr Chmoun, dans le caza de Aley, avec les partisans du Parti socialiste progressiste. « Qu’il cesse de nous adresser des messages car le pays ne peut plus supporter cela. Envoyer des messages depuis les capitales étrangères est un crime contre le pays et les Libanais. Nous n’avons rien à nous reprocher quant à nos alliances. Celui qui attend de recevoir des messages d’outre-mer est celui qui se trouve en position de faiblesse », a lancé Talal Arslane, lors d’un discours tenu à Khaldé devant ses partisans et des responsables politiques de formations alliées, aux côtés des représentants du chef de l’État et du président de la Chambre.

M. Arslane répondait implicitement à la mise en garde adressée par Saad Hariri depuis Washington contre toute tentative de s’en prendre à Walid Joumblatt physiquement. Revenant par ailleurs sur le dossier de Qabr Chmoun, clos jusqu’à nouvel ordre depuis la réconciliation de Baabda le 9 août dernier, Talal Arslane a maintenu la thèse de l’embuscade dont aurait été victime le ministre d’État pour les Affaires des réfugiés, Saleh Gharib, et qui aurait provoqué les heurts entre sa garde et les joumblattistes. « Nous sommes tous prêts à aller devant la justice pour les besoins de l’enquête, Saleh Gharib en tête. Personne ne bénéficie de couverture politique. Mais nous voulons savoir comment le sang de Samer et Rami a été versé », a souligné le leader druze, tout en précisant « n’avoir jamais dit non à quelque médiation que ce soit » entre lui et le PSP.

Le chef du Parti démocrate libanais, le député Talal Arslane, s’en est pris hier au Premier ministre Saad Hariri, à l’occasion de la commémoration du quarantième du décès de deux de ses partisans, Samer Abi Faraj et Rami Salmane, tués lors des affrontements armés de Qabr Chmoun, dans le caza de Aley, avec les partisans du Parti socialiste progressiste. « Qu’il cesse de nous...

commentaires (2)

Sans parler de crime on dira que c'est une petite lâcheté. Surtout que l'étranger n'en a rien à cirer du messager et du message. C'est petit.

FRIK-A-FRAK

14 h 46, le 19 août 2019

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Commentaires (2)

  • Sans parler de crime on dira que c'est une petite lâcheté. Surtout que l'étranger n'en a rien à cirer du messager et du message. C'est petit.

    FRIK-A-FRAK

    14 h 46, le 19 août 2019

  • C tres bien, se prendre pour un patriarche, non pas seulement de sa confession mais aussi des autres, en somme un AUTRE pour tout le Liban

    Gaby SIOUFI

    14 h 03, le 19 août 2019

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