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Liban - Santé

Tiers payants publics : la dette envers les hôpitaux a atteint 2 000 milliards de LL, dénonce Haroun

Les représentants des hôpitaux privés, des ordres des médecins et des fournisseurs d’équipements médicaux, lors de la conférence de presse. Hassan Assal/An-Nahar

Le président du syndicat des hôpitaux Sleiman Haroun, les présidents des ordres des médecins à Beyrouth, Charaf Abou Charaf, et au Liban-Nord, Salim Abi Saleh, de même que le vice-président du syndicat des importateurs d’équipements médicaux, Pierre Salloum, ont donné hier une conférence de presse conjointe pour dénoncer les retards de paiement de l’État envers les établissements hospitaliers privés et les difficultés que traverse le secteur. Ils n’ont pas manqué de faire part de l’incapacité des hôpitaux à supporter davantage cette situation. M. Haroun a rappelé les revendications du secteur hospitalier, notamment que soient augmentés les budgets alloués à la prise en charge médicale des fonctionnaires, que les fonds soient débloqués pour le règlement des retards de paiement accumulés depuis 2012, qu’un mécanisme de coopération soit mis en place entre les autorités et les hôpitaux pour que les sommes dues soient plus régulièrement versées, permettant ainsi aux institutions de santé de mieux fonctionner…

« Mais toutes nos recommandations n’ont pas été prises en considération, et les choses n’ont fait qu’empirer », a martelé Sleiman Haroun, craignant que les nouveaux impôts adoptés dans le budget 2019 ne représentent un fardeau supplémentaire pour le secteur. « La dette des tiers payants publics au secteur hospitalier a dépassé 2 000 milliards de livres libanaises », a précisé le président du syndicat des hôpitaux, précisant que les choses ont atteint « un stade insupportable ». Et de souligner que dans ce cadre, les hôpitaux se trouvent dans l’incapacité de régler à temps les factures des fournisseurs. « Nous craignons d’atteindre le stade où nous ne pourrons plus accueillir de patients, sauf en cas d’extrême urgence, si les autorités ne réagissent pas à nos demandes », a-t-il ajouté.

Le président du syndicat des hôpitaux Sleiman Haroun, les présidents des ordres des médecins à Beyrouth, Charaf Abou Charaf, et au Liban-Nord, Salim Abi Saleh, de même que le vice-président du syndicat des importateurs d’équipements médicaux, Pierre Salloum, ont donné hier une conférence de presse conjointe pour dénoncer les retards de paiement de l’État envers les...

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