La ministre française de la Défense, Florence Parly, qui effectue une visite officielle au Liban, a été tour à tour reçue mardi à Baabda par le président Michel Aoun, au Grand Sérail le Premier ministre Saad Hariri et à Aïn el-Tiné par le président de la Chambre, Nabih Berry.
Lors de son entretien avec Mme Parly, qui était accompagnée par l'ambassadeur de France à Beyrouth, Bruno Foucher, le chef de l'Etat libanais a mis en avant les relations d'amitié et de coopération entre le Liban et la France, et salué le soutien de Paris à l'armée libanaise et à la Force intérimaire des Nations unies, tout en réaffirmant l'engagement du Liban envers la résolution 1701. Michel Aoun a également réaffirmé l'attachement du Liban au retour des réfugiés syriens dans leur pays, exprimant sa surprise quant à la position de la communauté internationale sur ce dossier. De son côté, Mme Parly a réaffirmé l'engagement de la France aux côtés de l'armée libanaise. Le président libanais et la ministre française ont également évoqué les cérémonies prévues à l'occasion du centenaire de la proclamation du Grand Liban.
Mme Parly a ensuite été reçue par le chef du gouvernement Saad Hariri, en présence du conseiller politique de ce dernier, Ghattas Khoury, et du conseiller militaire de M. Hariri, le général Maroun Hitti. Ils ont évoqué les relations bilatérales et coopération militaire entre les deux pays.Photo Dalati et Nohra
La ministre française de la Défense a ensuite été reçu par M. Berry. Mme Parly ne s'est pas exprimée à l'issue de cet entretien.
Photo fournie par le Parlement libanais
Dans la journée, la ministre française s'est en outre entretenue avec son homologue libanais, Elias Bou Saab, puis le commandant en chef de l'armée libanaise, le général Joseph Aoun, avant de se rendre au Liban-Sud où elle s'est réunie avec le commandant de la Finul, le général Stefano del Col, et passé en revue le contingent français au sein de la force onusienne.
Florence Parly devrait quitter Beyrouth mercredi matin.
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DES AFFIRMATIONS ET DES ENGAGEMENTS QUI NE COUTENT QUE DES PAROLES. ET L,ECHAPPEMENT A GAZ METHANE EMPESTE L,ATMOSPHERE.
LA LIBRE EXPRESSION, CENSUREE PARTI PRIS/ INTERET
18 h 42, le 02 juillet 2019